À propos de ce que l'on appelle les 'roches vertes ' en archéologie

Autor: André Mignot, Danielle Santallier, Jean-Pierre Fillion
Rok vydání: 1998
Předmět:
Zdroj: Revue d'Archéométrie. 22:45-55
ISSN: 0399-1237
DOI: 10.3406/arsci.1998.961
Popis: Rocks have been widely used during prehistoric times to make a great variety of artifacts. The pétrographie determinations are not always sufficiently precise and the pétrographie vocabulary and are sometimes used in an imprecise way, which is very confusing. There can be confusion concerning the pétrographie nature of the used materials. Which is worse, a wrong or imprecise determination can induce wrong conclusions concerning the original outcrops and/or exploitation sites locations. A particularly good example of such a situation is that of the so-called «greenstones». Both petrologists and archaeologists used it in so many different meanings for so many different rocks that it is now practically meaningless. That is what we try to demonstrate in the peculiar case of 9 different artifacts found in two different locations (Franche-Comté and Bugey) in the Jura chain. All of them have been considered as greenstones although they were all manufactured with different rocks.
L'emploi pas toujours très rigoureux du vocabulaire et de la nomenclature pétrographique par les archéologues peut conduire à une certaine confusion dans la détermination des matériaux utilisés par les Cette confusion peut avoir des conséquences sérieuses lorsque l'on passe à l'étape de la recherche des sites d'exploitation. Un exemple particulièrement typique est celui du terme de «Roche Verte» qui a été employé pour tant de matériaux différents - aussi bien par les géologues que par les archéologues d'ailleurs - qu'il est devenu extrêmement suspect. Notre propos est d'essayer de clarifier cette situation à partir de l'exemple de 9 objets provenant de la région du Jura (Bugey et Franche-Comté) et tous réputés jusqu'ici en «Roche Verte».
Santallier D., Fillion Jean-Pierre, Mignot André. À propos de ce que l'on appelle les "roches vertes " en archéologie. In: Revue d'Archéométrie, n°22, 1998. pp. 45-55.
Databáze: OpenAIRE