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Le présent article constitue une ébauche de l’expérimentation du modèle de la croissance économique néoclassique de Robert Solow à partir des données empiriques d’une économie d’un pays en voie de développement, en l’occurrence la République Démocratique du Congo par une approche économétrique. Pour atteindre cet objectif, nous avons fait recours au modèle de Cobb-Douglass qui nous a donné le résultat selon lequel ŷ *= 10,4248 – 0,0437t + 0,1544k*. Cette analyse des données révèle que la production est expliquée à 96,92% par la productivité totale des facteurs de production et le capital par tête d’un employé. Au seuil d’erreur de 5%, le modèle se montre meilleur ou bien ajusté pour expliquer le comportement de la variable endogène ou dépendante (le PIB/employé) en fonction des variables exogènes ou indépendantes (productivité totale des facteurs de production et capital par tête d’un employé) identifiés. Tous les tests statistiques confirment les hypothèses alternatives par le rejet des hypothèses nulles. Néanmoins, nous constatons que la part relative du capital dans la production est faible, ce qui implique que l’investissement influence, bien que de manière positivement, mais faiblement la production par tête tandis que la productivité totale des facteurs de production connait une décroissance avec le temps dans son explication de la croissance du PIB. Au regard de tout ce qui précède, nous constatons que ces problèmes sont dus à la défaillance gouvernementale et du cadre institutionnel. Nous suggérons à l’Etat Congolais de revoir ainsi son cadre institutionnel et administratif afin de se doter des nouvelles institutions capables de lui assurer un fonctionnement rationnellement normal du système économique et social dans la transparence et l’orthodoxie des règles et principes de gestion de la chose publique qui pourront l’aider à corriger tous les maux qui rongent son système. |
