Quels territoires pertinents pour écologiser les industries qui misent sur le renouvelable ?

Autor: Arnaud Sergent, Caitríona Carter, Gabrielle Bouleau, Yann Fournis
Přispěvatelé: Environnement, territoires et infrastructures (UR ETBX), Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Université du Québec à Rimouski (UQAR), ANR-08-GOUV-0027,GEDI,GOUVERNEMENT EUROPEEN DES INDUSTRIES(2008)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2020
Předmět:
Zdroj: Développement durable et territoires
Développement durable et territoires, Réseau « Développement durable et territoires fragiles », 2020, 11 (1), 24 p. ⟨10.4000/developpementdurable.14845⟩
Développement Durable et Territoires, Vol 11 (2020)
ISSN: 1772-9971
DOI: 10.4000/developpementdurable.14845⟩
Popis: International audience; Renewables’ industries position themselves at the heart of ecological transition strategies to justify their territorial insertion. This has not, however, protected them from criticism ongrounds of sustainability. Indeed, the government of these industries has come under attack, with opponents saying that industry actors have failed to address critical interdependencies necessary for sustainability to be achieved, including territorial ones. In this context, this article questions the functional argument of “spatial fit”, used by some analysts of ecological transition to explain the choice of regulatory scale. We do this by examining how actors use territorialresources to politicize the environmental government of these industries. Three case-studies are compared: salmon in Scotland, wind power in Quebec and wood energy in France. We show that the “spatial fit”, argument neither explains governing choices nor is sufficient for actors seeking to build legitimate regulation.; À l’heure de la » transition écologique », les industries qui misent sur des ressources renouvelables pour légitimer leur implantation dans de nouveaux territoires n’échappent pas à une critique sur leur durabilité. Les modalités mises en œuvre pour gouverner ces industries sont souvent attaquées, non seulement au nom d’interdépendances mal prises en compte qui mettraient en péril la durabilité, mais aussi au nom de valeurs. L’article s’interroge sur le lienfonctionnel entre l’échelle de régulation et l’enjeu à gouverner, et sur les autres sources de légitimité de la régulation, notamment institutionnelles et territoriales. Trois études de cas sont comparées : les saumons en Écosse, l’éolien au Québec et le bois énergie en France. Nous montrons à partir de ces trois exemples que l’argument fonctionnaliste ne suffit pas pour expliquer le choix des acteurs et n’est pas déterminant dans la construction d’une régulationlégitime.
Databáze: OpenAIRE