Réinsertion des auteurs d’infractions à caractère sexuel : réflexion et échanges avec un responsable d’une communauté d’Emmaüs en région Centre-Val de Loire (France)
Autor: | Emmanuel Mozas, Ingrid Bertsch, Robert Courtois |
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Přispěvatelé: | Psychologie des âges de la vie et adaptation (PAVeA), Université de Tours, Clinique Psychiatrique Universitaire [Tours], Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours (CHRU Tours), Université de Tours (UT) |
Jazyk: | angličtina |
Rok vydání: | 2018 |
Předmět: |
Low income
Social stability Rehabilitation Social network business.industry Living environment medicine.medical_treatment 05 social sciences [SHS.PSY]Humanities and Social Sciences/Psychology Management of Technology and Innovation [SDV.MHEP.PSM]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology/Psychiatrics and mental health 050501 criminology medicine 0501 psychology and cognitive sciences Sociology business Social psychology Psychosocial ComputingMilieux_MISCELLANEOUS 050104 developmental & child psychology 0505 law |
Zdroj: | International Journal of Risk and Recovery International Journal of Risk and Recovery, 2018, 1, ⟨10.15173/ijrr.v1i3.3505⟩ |
DOI: | 10.15173/ijrr.v1i3.3505⟩ |
Popis: | Les personnes accueillies dans une communauté d’Emmaüs représentent une population très hétérogène au sein de laquelle il peut y avoir des auteurs d’infractions à caractère sexuel (AICS). Ces communautés offrent théoriquement à toutes personnes la possibilité de les rejoindre pourvu qu’en échange elles puissent travailler pour faire vivre la collectivité. La compétence n’est pas nécessairement requise, car le travail est adapté aux possibilités de chacun. Cela peut permettre aussi bien à une personne souffrant de troubles psychiques chroniques comme la schizophrénie d’y trouver sa place (si sa maladie est suffisamment stabilisée pour supporter un minimum de contrainte liées à la vie collective), qu’à un AICS en situation post-pénale et en situation d’exclusion sociale. Les AICS ont besoin d’avoir des lieux de vie qui peuvent les accueillir qui ne sont pas si nombreux, surtout en cas de violences intrafamiliales. Ils vont cumuler des difficultés multiples : faibles ressources financières, faible niveau d’étude et de formation, auxquelles seront associées des difficultés de réinsertion sociale. Celles-ci peuvent représenter autant de facteurs de risque de récidive de l’acte délictueux ou criminel pour lequel ils ont été condamnés ou pour tout autre forme de violence. Mais si l’accueil dans une communauté de vie représente une forme de « protection » par la dimension contenante qu’elle offre, les interactions sociales qu’elle permet, il n’est pas une garantie contre la reprise d’une carrière délinquante ou criminelle. Les communautés d’Emmaüs permettent l’intégration dans une communauté de vie et un retour au sein de la société pour que les personnes accueillies puissent un jour mener à bien ou non leur projet de réinsertion sociale. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |