Révision critique de l'utilisation des méthodes thermiques en sédimentologie : cas des smectites (montmorillonites)
Autor: | Francis Chantret, C. Jacob, Philippe Douillet, Alain Desprairies, Norbert Trauth, Michel Steinberg |
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Rok vydání: | 1971 |
Předmět: | |
Zdroj: | Bulletin du Groupe français des argiles. 23:141-172 |
ISSN: | 0429-3320 |
DOI: | 10.3406/argil.1971.1150 |
Popis: | Differential thermal analysis can be used as complementary method of mineralogical identification in the study of pure minerals. However, the application of this method is difficult because of the diversity of the equipments used in the different laboratories. Thus a discussion is presented first, stating the conditions ppryssary to the normalization of results. The study of smectites (montmorillonites) permits us to distinguish ten groups of curves, distributed accordion the three great chemical families : aluminous (4), magnesian (4), ferriferous (2). The examination of these curves did not permit us to define the limit between montmorillonites s.s. and beidellites. In contrast, in the aluminous group, the influence of magnesium is emphasized to explain the endothermic phenomenon near 1 000° C. the interest of this classification is shown in the study of two sedimentary series with predominant smectites, the latter evolving according to the fades variations. L'analyse thermique différentielle peut être employée comme méthode complémentaire de détermination minéralogique pour l'étude des minéraux argileux purs. Cependant, l'application de cette méthode est rendue difficile du fait de la diversité des appareillages utilisés dans les différents laboratoires. Une discussion est donc présentée en premier lieu exposant les conditions nécessaires à la normalisation des résultats. L'étude des smectites (montmorillonites) permet de discerner dix groupes de courbes se répartissant selon les trois grandes familles chimiques : alumineuse (4), magnésienne (4), ferrifère (2). L'analyse de ces courbes n'a pas permis de préciser la limite entre les montmorillonites s.s. et les beidellites, par contre, dans le groupe alumineux, l'influence du magnésium est mis en évidence pour expliquer le phénomène endothermique se situant vers 1 000°C. L'intérêt de cette classification est démontré dans l'étude de deux séries sédimentaires à smectites dominants où celles-ci évoluent en fonction des variations de faciès. Chantret Francis, Desprairies Alain, Douillet Philippe, Jacob C., Steinberg Michel, Trauth Norbert. Révision critique de l'utilisation des méthodes thermiques en sédimentologie : cas des smectites (montmorillonites). In: Bulletin du Groupe français des argiles. Tome 23, fascicule 2, 1971. pp. 141-172. |
Databáze: | OpenAIRE |
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