An Application of the Confidante Method to Estimate Induced Abortion Incidence in Java, Indonesia

Autor: Ellie Leong, Budi Utomo, Gilda Sedgh, Margaret Giorgio, Dadun Dadun, Melissa Stillman, Riznawaty Imma Aryanty
Rok vydání: 2020
Předmět:
Zdroj: International Perspectives on Sexual and Reproductive Health. 46:199
ISSN: 1944-0391
DOI: 10.1363/46e0120
Popis: Induced abortion is legally restricted and highly stigmatized in Indonesia, and is thus extremely difficult to measure. Indirect methods leveraging women's social networks, such as the Confidante Method, have shown promise in estimating hidden behaviors, including abortion, in similar settings.A community-based survey was conducted among 8,696 women aged 15-49 in Java, Indonesia, in November 2018-January 2019. Data were collected via in-person interviews with respondents about their own abortions and those of up to three of their closest confidantes. One-year induced abortion incidence rates per 1,000 women were estimated using a direct-report approach and the Confidante Method.The direct-report abortion rate was 3.4 per 1,000 women in 2018, compared with the Confidante Method rate of 11.3 per 1,000. Among the confidantes of women who reported an abortion in the past five years, the abortion rate was 42.0 per 1,000. Half of the women reported that they had no confidantes with whom they shared private information. Among women reporting an abortion and at least one confidante, 58% had disclosed their abortion to their confidante, indicating that substantial transmission bias was present.The Confidante Method relies on several assumptions that did not hold in this study. Although the method performed better than the direct-report approach, it underestimated the incidence of abortion in Java. More research is needed to understand how abortion-related information is shared within social networks and to assess the appropriateness of applying the Confidante Method to estimate abortion in a given context.RESUMEN Contexto: El aborto inducido está restringido legalmente y sumamente estigmatizado en Indonesia y, por lo tanto, es extremadamente difícil de medir. Los métodos indirectos que aprovechan las redes sociales de mujeres, como el método basado en confidentes, han demostrado ser promisorios para estimar comportamientos que se ocultan, incluido el aborto, en entornos similares. Métodos: Entre noviembre de 2018 y enero de 2019, se llevó a cabo una encuesta basada en la comunidad entre 8,696 mujeres en edades de 15 a 49 años en Java, Indonesia. Se recolectaron datos a través de entrevistas presenciales con personas sobre sus propios abortos y los de hasta tres de sus confidentes más cercanas. Se estimaron tasas anuales de incidencia de aborto inducido por 1,000 mujeres mediante el uso del enfoque de informe directo y del método basado en confidentes. Resultados: La tasa de aborto por informe directo fue de 3.4 por 1,000 mujeres en 2018, en comparación con la tasa del método basado en confidentes de 11.3 por 1,000. Entre las personas confidentes de mujeres que reportaron haber tenido un aborto en los últimos cinco años, la tasa de aborto fue de 42.0 por 1,000. La mitad de las mujeres reportaron que no tenían confidentes con quienes compartir su información privada. Entre las mujeres que reportaron haber tenido un aborto y tener al menos una persona confidente, el 58% habían revelado su aborto a su confidente, lo que indica que hubo un importante sesgo de transmisión. Conclusiones: El método basado en confidentes depende de varias suposiciones que no fueron aplicables en este estudio. Aunque el método funcionó mejor que el enfoque de informe directo, subestimó la incidencia del aborto en Java. Es necesario realizar más investigación para comprender la forma en que la información relacionada con el aborto se comparte dentro de las redes sociales, así como para determinar qué tan apropiado es aplicar el método basado en confidentes para estimar la incidencia del aborto en un contexto determinado.RÉSUMÉ Contexte: L'avortement provoqué est limité par la loi et fait l'objet d'une forte stigmatisation en Indonésie. Il est par conséquent extrêmement difficile d'en mesurer l'incidence. Les méthodes indirectes tirant parti des réseaux sociaux des femmes, comme celle de la « confidente », se sont révélées prometteuses dans l'estimation de comportements cachés, notamment l'avortement, dans des contextes comparables. Méthodes: Une enquête communautaire a été menée auprès de 8 696 femmes âgées de 15 à 49 ans à Java (Indonésie) entre novembre 2018 et janvier 2019. Les données ont été collectées dans le cadre d'entretiens personnels avec les répondantes, concernant leurs propres avortements et ceux d'un maximum de trois de leurs confidentes les plus proches. Les taux d'incidence de l'avortement provoqué d'une année pour 1 000 femmes ont été estimés selon une approche de déclaration directe et par la méthode de la confidente. Résultats: Le taux d'avortement estimé par déclaration directe s'est avéré de 3,4 pour 1 000 femmes en 2018, par rapport à 11,3 pour 1 000 selon la méthode de la confidente. Parmi les confidentes des femmes ayant déclaré un avortement durant les cinq dernières années, le taux s'élevait à 42,0 pour 1 000. La moitié des femmes ont déclaré ne pas avoir de confidentes avec lesquelles elles partageaient une information privée. Parmi les femmes déclarant un avortement et au moins une confidente, 58% avaient divulgué leur avortement à leur confidente, indiquant un biais de transmission considérable. Conclusions: La méthode de la confidente repose sur plusieurs hypothèses non confirmées dans cette étude. Bien qu'ayant produit de meilleurs résultats que l'approche par déclaration directe, elle sous-estime l'incidence de l'avortement à Java. Il convient d'approfondir la recherche pour comprendre les modalités du partage de l'information relative à l'avortement au sein des réseaux sociaux et pour évaluer la pertinence du recours à la méthode de la confidente pour estimer l'incidence de l'avortement dans un contexte donné.
Databáze: OpenAIRE