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This paper focuses on resultative constructions from a computational and corpus-based approach. We claim that the array of expressions (traditionally classed as idioms, collocations, free word combinations, etc.) that are used to convey a person’s change of mental state (typically negative) are basically instances of the same resultative construction. The first part of the study will introduce basic tenets of Construction Grammar and resultatives. Then, our corpus-based methodology will be spelled out, including a description of the two giga-token corpora used and a detailed account of our protocolised heuristic strategies and tasks. Distributional analysis of matrix slot fillers will be presented next, together with a discussion on restrictions, novel instances, and productivity. A final section will round up our study, with special attention to notions like “idiomaticity”, “productivity” and “variability” of the pairings of form and meaning analysed. To the best of our knowledge, this is one of the first studies based on giga-token corpora that explores idioms as integral parts of higher-order resultative constructions. Cet article se concentre sur les constructions résultatives à partir d’une approche computationnelle fondée sur des corpus. Nous affirmons que l’ensemble des expressions (traditionnellement classées comme idiomes, collocations, combinaisons de mots libres, etc.) qui sont utilisées pour exprimer le changement d’état mental d’une personne (généralement négatif) sont fondamentalement des instances de la même construction résultative. La première partie de l’étude présentera les principes de base de la grammaire de construction et des résultatives. Ensuite, notre méthodologie fondée sur corpus sera expliquée, y compris une description des deux giga-corpus utilisés et un compte rendu détaillé de nos stratégies et tâches heuristiques protocolisées. L’analyse distributionnelle des slot fillers matriciels sera ensuite présentée, ainsi qu’une discussion sur les restrictions, les nouvelles instances et la productivité. Une dernière section conclura notre étude, en accordant une attention particulière à des notions telles que l’« idiomaticité », la « productivité » et la « variabilité » des paires de formes et de sens analysées. À notre connaissance, il s’agit de l’une des premières études fondées sur des corpus de giga-tokens qui explorent les idiomes en tant que parties intégrantes de constructions résultatives d’ordre supérieur. |