Risk premium shocks and the zero bound on nominal interest rates

Autor: Amano, Robert, Shukayev, Malik
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2009
Předmět:
Popis: There appears to be a disconnect between the importance of the zero bound on nominal interest rates in the real-world and predictions from quantitative DSGE models. Recent economic events have reinforced the relevance of the zero bound for monetary policy whereas quantitative models suggest that the zero bound does not constrain (optimal) monetary policy. This paper attempts to shed some light on this disconnect by studying a broader range of shocks within a standard DSGE model. Without denying the possibility of other factors, we find that risk premium shocks are key to building quantitative models where the zero bound is relevant for monetary policy design. The risk premium mechanism operates by increasing the spread between the rates of return on private capital and risk-free government bonds. Other common shocks, such as aggregate productivity, investment-specific productivity, government spending and money demand shocks, are unable to push nominal bond rates close to zero as the same risk premium spread mechanism is not at play.
Il semble que la borne limitant à zéro les taux d'intérêt nominaux revête une importance réelle, contrairement à ce que prévoient les modèles quantitatifs d'équilibre général dynamiques et stochastiques (EGDS). Alors que les événements récents sur la scène économique sont venus souligner la pertinence de cette borne pour la politique monétaire, les modèles quantitatifs indiquent plutôt que la borne du zéro ne constitue pas une contrainte pour la conduite d'une politique monétaire optimale. Les auteurs tentent d'élucider cette contradiction en examinant une gamme élargie de chocs à l'intérieur d'un modèle EGDS. Sans nier l'action possible d'autres facteurs, ils font ressortir le rôle clé des chocs touchant la prime de risque dans l'élaboration de modèles quantitatifs où la borne du zéro représente une contrainte pour la conception de la politique monétaire. Le mécanisme faisant intervenir la prime de risque opère en creusant l'écart entre le taux de rendement des capitaux privés et le taux des obligations d'État sans risque. Les chocs communément observés au niveau de la productivité globale, de la productivité propre à l'investissement, des dépenses publiques et de la demande de monnaie ne permettent pas d'abaisser les taux obligataires nominaux près de zéro si la prime de risque n'augmente pas elle-même.
Databáze: OpenAIRE