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Cet article relate l’expérience de l’atelier Reticulum, une expérience pédagogique impliquant deux promotions de master (l’un en design et l’autre en humanités numériques) et structurée autour de la notion de réseau. Cet atelier reprend les caractéristiques du cycle de conférences du même nom : interconnexion des savoirs et des savoir-faire, interdiscipline, interprofession, intergénération. C’est une démarche de formation par la recherche (expérimentation collaborative, production autonome de connaissances) et de recherche par la formation (étude des logiques conceptuelles, des choix techniques et des mécaniques dites conceptives). Nous analysons l’atelier et ses traces, en montrant que le dispositif est viable et reproductible ; nous explicitons les logiques qui sous-tendent l’appropriation des techniques mobilisées ; enfin nous décrivons le rôle de la modélisation et de la visualisation dans le travail réflexif, en insistant sur la distinction entre réticularité « actuelle » et réticularité interprétative. This paper describes the Reticulum workshop, a teaching experiment focused on the concept of network, involving students from two master’s courses (design and digital humanities). The workshop takes up the characteristics of the Reticulum conference cycle: interdisciplinary, interprofessional, intergenerational, intersecting knowledge and know-how. We present our approach as research-based teaching (with collaborative experimentation and knowledge production) and teaching-based research (with a study of conceptual pathways, technical choices and design mechanics). We analyse the workshop and its traces in order to show that the experiment is viable and reproducible; we examine the appropriation of the different techniques used during the workshop, and explain the underlying logics; finally, we describe the importance of modeling and visualising for reflective work, distinguishing between actual connectivity and interpretative connectivity. |
