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Ce travail a pour objectif d’analyser le dynamisme des enjeux du «gouassou». En effet, en tant que survivance culturelle dont les enjeux se limitaient au social dans les sociétés africaines et particulièrement ivoiriennes, le «gouassou» a connu plusieurs mutations. Ce dynamisme qui se perçoit plus dans ses enjeux l’a permis d’assoir une visibilité dans le champ socio-économique et surtout de structurer des relations commerciales. La démarche méthodologique mobilisée pour cette étude qualitative a comporté une grille d’observation, un guide d’entretien avec 22 participants dont 10 commerçantes de produits vivriers,10 clientes et 2 responsables d’association de commerçantes du petit marché de Lobia à Daloa. L’approche compréhensive de max weber et la théorie du don, contre-don de Marcel Mauss ont été mobilisées pour l’éclairage théorique. Il ressort de cette étude que le «gouassou», bien qu’il soit une manière de faire culturelle et sociale se retrouve au centre des échanges socio-économiques donc commerciaux avec des nouveaux enjeux. Cette étude a permis de relever d’abord l’imaginaire socio-économique et culturel de cette survivance. Ensuite, elle a analysé les logiques qui sous-tendent le dynamisme des pratiques liés au «gouassou». Enfin, ce travail analyse les nouveaux enjeux de cette solidarité communautaire dans le champ socio-économique des commerçantes de produits vivriers. |
