Popis: |
Pain is common in patients with chronic kidney disease (CKD). Analgesics may be appropriate for some CKD patients.To determine the prevalence of overall analgesic use and the use of different types of analgesics including acetaminophen, nonsteroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs), adjuvants, and opioids in patients with CKD.Systematic review and meta-analysis.Interventional and observational studies presenting data from 2000 or later. Exclusion criteria included acute kidney injury or studies that limited the study population to a specific cause, symptom, and/or comorbidity.Adults with stage 3-5 CKD including dialysis patients and those managed conservatively without dialysis.Data extracted included title, first author, design, country, year of data collection, publication year, mean age, stage of CKD, prevalence of analgesic use, and the types of analgesics prescribed.Databases searched included MEDLINE, CINAHL, EMBASE, and Cochrane Library. Two reviewers independently screened all titles and abstracts, assessed potentially relevant articles, and extracted data. We estimated pooled prevalence of analgesic use and theForty studies were included in the analysis. The prevalence of overall analgesic use in the random-effects model was 50.8%. The prevalence of acetaminophen, NSAIDs, and adjuvant use was 27.5%, 17.2%, and 23.4%, respectively, while the prevalence of opioid use was 23.8%. Due to the possibility of publication bias, the actual prevalence of acetaminophen use in patients with advanced CKD may be substantially lower than this meta-analysis indicates. A trim-and-fill analysis decreased the pooled prevalence estimate of acetaminophen use to 5.4%. The prevalence rate for opioid use was highly influenced by 2 large US studies. When these were removed, the estimated prevalence decreased to 17.3%.There was a lack of detailed information regarding the analgesic regimen (such as specific analgesics used within each class and inconsistent accounting for patients on multiple drugs and the use of over-the-counter analgesics such as acetaminophen and NSAIDs), patient characteristics, type of pain being treated, and the outcomes of treatment. Data on adjuvant use were very limited. These results, therefore, must be interpreted with caution.There was tremendous variability in the prescribing patterns of both nonopioid and opioid analgesics within and between countries suggesting widespread uncertainty about the optimal pharmacological approach to treating pain. Further research that incorporates robust reporting of analgesic regimens and links prescribing patterns to clinical outcomes is needed to guide optimal clinical practice.La douleur est fréquente chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique (IRC). La prise d’analgésiques peut être nécessaire chez certains patients atteints d’IRC.Établir la prévalence globale de la prise d’analgésiques chez les patients atteints d’IRC puis de la consommation des différents types d’analgésiques (acétaminophène, anti-inflammatoires non stéroïdiens [AINS], adjuvants, opioïdes).Revue systématique et méta-analyse.Les études observationnelles et interventionnelles présentant des données depuis l’an 2000. Ont été exclus les cas d’insuffisance rénale aigüe et les études portant sur une population, une cause, un symptôme ou une comorbidité en particulier.Des adultes atteints d’IRC de stade 3 à 5, incluant des patients dialysés et des patients non dialysés pris en charge de façon conservatrice.Le titre de l’article, le nom de l’auteur principal, le type d’étude, le pays où s’est tenue l’étude, l’année de collection des données, l’année de publication, l’âge médian des sujets, le stade de l’IRC, la prévalence de la prise d’analgésiques et les types d’analgésiques prescrits.Les données ont été colligées dans MEDLINE, CINAHL, EMBASE et la bibliothèque Cochrane. Deux examinateurs ont trié les titres et les abrégés, évalué les articles potentiellement pertinents et extrait les données de façon indépendante. La prévalence combinée de la prise d’analgésiques a été évaluée et la statistiqueL’analyse porte sur un total de 40 études. Dans les modèles à effets aléatoires, la prévalence globale de prise d’analgésiques était de 50,8 %. Quant à la prévalence selon le type d’analgésique elle s’établissait à 27,5 % pour l’acétaminophène, à 17,2 % pour les AINS, à 23,4 % pour les adjuvants et à 23,8 % pour les opioïdes. Chez les patients atteints d’IRC de stade avancé, de possibles de biais de publication font en sorte que la prévalence réelle de l’acétaminophène pourrait s’avérer nettement inférieure à ce qu’indique cette méta-analyse. Une analyse par la méthode « trim and fill » a réduit à 5,4 % la prévalence groupée estimée pour la prise d’acétaminophène. Le taux de prévalence pour la prise d’opioïdes était fortement influencé par deux vastes études américaines; en les retirant de l’analyse, la prévalence estimée passait à 17,3 %.Ces résultats doivent être interprétés avec prudence puisque des informations détaillées manquaient sur le schéma posologique (analgésiques particuliers utilisés dans chaque classe, comptabilisation incohérente pour les patients prenant plusieurs médicaments, prise d’analgésiques en vente libre tels que l’acétaminophène et les AINS), les caractéristiques des patients, les types de douleurs traitées et les résultats des traitements. De plus, les données sur la prise d’adjuvants étaient très limitées.Une très grande variabilité a été observée dans les profils de prescription tant pour les analgésiques opioïdes que pour les non-opioïdes. Une variabilité qui s’observe aussi tant dans un même pays qu’entre les différents pays, ce qui suggère une incertitude généralisée quant à la meilleure approche pharmacologique dans le traitement de la douleur. D’autres recherches intégrant une description rigoureuse du schéma posologique et reliant les profils de prescription aux résultats cliniques sont nécessaires pour guider l’optimisation des pratiques cliniques. |