Les privatisations en Allemagne orientale : l'importance de l'apport étranger en capital
Autor: | Fabienne Boudier-Bensebaa |
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Rok vydání: | 1994 |
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Zdroj: | Revue d’études comparatives Est-Ouest. 25:115-141 |
ISSN: | 0338-0599 |
DOI: | 10.3406/receo.1994.2666 |
Popis: | Privatization in East Germany : the size of foreign capital investment. Standing at 183 billion DM, the total amount of foreign investors' commitment in the former GDR at October 31, 1993, was markedly in excess of the sums drawn by Hungary, Poland or the Czech Republic. The sums, unevenly distributed both by region and by sector, are nevertheless very far short of aspirations and requirements. Juridical constraints, arising from the principle of restitution of property to former owners, and economic constraints (inadequate infrastructures, the problem of pollution, ageing of production equipment, etc.) have in fact acted as a brake on direct foreign investment (DFI) in East Germany. Similarly, the principle of aligning East German wages with high-level West German wages has once again brought into question the comparative advantage of the ex-GDR in terms of labour costs, particularly in comparison with East European neighbours. Lastly, the main determining factor for foreign investors in the GDR lies in accessibility to markets : East Germany, the European Common market, and the East European markets. Since the establishment, at the end of 1991, of a positive international marketing policy by the Treuhandanstalt (the introduction of representatives abroad, and diversification of sales techniques), the appearance of new foreign investors, with American enterprises at the forefront, has given a certain impetus to DFI. Avec 183 milliards de DM, les engagements cumulés des investisseurs étrangers en ex-R.D.A. au 31 octobre 1993 étaient nettement supérieurs à ceux drainés par la Hongrie, la Pologne ou la République tchèque. Inégalement répartis tant régionalement que sectoriellement, ils sont néanmoins très en-deçà des espoirs et des besoins. Les contraintes juridiques, nées du principe de restitution des biens aux anciens propriétaires, et les contraintes économiques (infrastructures insuffisantes, problèmes de pollution, vieillissement de l'appareil productif, etc.) ont, en effet, freiné les investissements directs étrangers (IDE) en Allemagne orientale. De même, le principe de l'alignement des salaires est-allemands sur le haut niveau des salaires ouest-allemands a remis en cause l'avantage comparatif de l'ex-R.D.A. en termes de coût du facteur travail, notamment par rapport à ses voisins est-européens. Finalement, le principal déterminant des IDE en ex-R.D.A. réside aujourd'hui dans l'accès à des marchés porteurs : est- allemand, marché unique européen et marchés est-européens. Depuis la mise en place, à la fin de 1991, d'une véritable politique de marketing international par la Treuhandanstalt (ouverture de représentations à l'étranger et diversi- fication des techniques de vente), l'apparition de nouveaux investisseurs étrangers, au premier rang desquels les entreprises américaines, a imprimé une certaine accélération aux IDE. Boudier-Bensebaa Fabienne. Les privatisations en Allemagne orientale : l'importance de l'apport étranger en capital. In: Revue d'études comparatives Est-Ouest, vol. 25, 1994, n°2. pp. 115-141. |
Databáze: | OpenAIRE |
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