Réflexions sur la « rampe des Perses » et l’histoire de Palaepaphos au tournant des vie‑ve siècles av. J.‑C

Autor: Hermary, Antoine
Rok vydání: 2020
Předmět:
Zdroj: Cahiers du Centre d'Etudes Chypriotes. :525-546
ISSN: 2647-7300
0761-8271
Popis: La première partie de l’article est consacrée à la présentation et au commentaire de la publication par D. Leibundgut Wieland et V. Tatton-Brown des sculptures et autres objets en pierre trouvés dans la « rampe des Perses » à Palaepaphos-Marchellos (à l’exception des inscriptions syllabiques, publiées par Masson et Mitford en 1986). Cet ensemble présente un certain nombre de caractéristiques qui amènent à s’interroger sur l’hypothèse, défendue depuis les premières fouilles, selon laquelle tout le matériel accumulé dans cette énorme levée de terre, contre le rempart de la ville, proviendrait d’un sanctuaire situé hors les murs. La confrontation entre les éléments présentés dans le livre recensé ici et les données de la fouille exposées par F. G. Maier dans un volume de 2008 permettent de penser que les inscriptions, les sculptures, les fragments architecturaux et le reste du mobilier en pierre (y compris les inscriptions) pourraient plutôt provenir d’édifices palatiaux et cultuels situés à l’intérieur de la ville, détruits avant la construction de la rampe. La dernière partie contient quelques réflexions sur l’histoire de Palaepaphos à la fin de l’époque archaïque. The first part of the paper is devoted to a critical review of the publication by D. Leibundgut Wieland and V. Tatton-Brown of the sculptures and other stone objects (except the syllabic inscriptions, published by Masson and Mitford in 1986), which were found in the “Persian siege mound” at Palaepaphos-Marchellos. Analysis of this unusual ensemble leads us to question the existence of a sanctuary situated outside the city, which is supposed to have been ransacked by the Persian army to build a siege ramp, a hypothesis generally accepted since the first discoveries. Parallel study of the evidence presented in the reviewed volume and the detailed publication of the excavations by F.G. Maier in 2008 suggests a new interpretation: the sculptures, architectural fragments and other stone objects (including the inscriptions) could have been taken from palatial and religious buildings situated inside the city, which were destroyed before the erecting of the mound. In the last part of the paper are presented some reflexions on the history of Palaepaphos at the end of the Archaic period.
Databáze: OpenAIRE