Approche semi-quantitative de la minéralisation des aquifères schisteux en zone équatoriale de transition : Cas de la région Sikensi-Agboville (Côte d’Ivoire)
Autor: | Yms Oga, R Pichon, B. Adiaffi, Jean Biemi, C Marlin |
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Rok vydání: | 2013 |
Zdroj: | International Journal of Biological and Chemical Sciences; Vol 6, No 5 (2012); 2228-2240 |
ISSN: | 1991-8631 1997-342X |
DOI: | 10.4314/ijbcs.v6i5.29 |
Popis: | L’aquifere des schistes (Sikensi-Agboville) compte d’importants ouvrages permettant l’approvisionnement en eau potable des populations locales. Toute fois, la couleur et le gout inhabituels, par endroit, des eaux prelevees sont quelques peu inquietants, bien qu’aucun risque sanitaire grave n’est jusqu’a present decele. Pour tenter d’apporter un element de comprehension a cette question, nous utilisons la geochimie des roches, la mineralogie et l’hydrochimie pour etudier les interactions entre l’eau et son aquifere. Les resultats montrent que les schistes en question sont constitues d’albite, de chlorites, de micas noirs, d’epidotes, du sphene et de l’apatite, susceptibles de fournir leurs cations majeurs a la nappe. La dissolution incongruente de ces mineraux au contact de l’eau a pH 6 et a ~26 °C, montre que le Na+ provient majoritairement de l’albite et le Mg2+ des chlorites, qui sont en proportion considerable dans les schistes, avec des concentrations respectives de ~0,463 mmol.L-1 et de ~0,171 mmol.L-1. Un faible taux de 0,025 mmol.L-1 de Mg2+ est fourni par la biotite tandis que le K+, avec une concentration de ~0,018 mmol.L-1, provient a la fois de la biotite et de l’annite. La principale source du Ca2+ concerne les epidotes, avec un taux de ~0,188 mmol.L-1 puis viennent l’apatite et le sphene, avec des taux moyens respectifs de 0,251 mmol.L-1 et de ~0,090 mmol.L-1. Mots cles : Nappe, silicates, hydrolyse, interaction, concentration, cations majeurs. |
Databáze: | OpenAIRE |
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