« Il n’y a d’immobilité qu’invisible (peut-être) : la lumière et les objets photographiques »
Autor: | Anne-Cécile Guilbard |
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Přispěvatelé: | Formes et Représentations en Linguistique et Littérature (FORELL-EA3816), Université de Poitiers, Formes et représentations en linguistique, littérature et dans les arts de l’image et de la scène (FORELLIS) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2017 |
Předmět: |
lumière
[SHS.LITT]Humanities and Social Sciences/Literature media_common.quotation_subject photographie projection screen papier argentique General Medicine Art visibility [SHS.ART]Humanities and Social Sciences/Art and art history écran photography stillness Projection (mathematics) analogic print fixité visibilité light Humanities ComputingMilieux_MISCELLANEOUS media_common |
Zdroj: | Polysèmes Polysèmes, Société des amis d'inter-textes (SAIT), 2017, L’immobilité vive (18) |
ISSN: | 0999-4203 |
Popis: | Les trois grands modes de présentation des photographies (sur papier, par projection, sur écran) engagent des différences de réception selon la manière dont la lumière offre de rendre visibles les images. Différents auteurs comme Barthes, Truffaut et Guibert partagent l’idée paradoxale d’un rayonnement qui continue par le papier argentique et fait de la photographie moins une image qu’un objet, qui se révèle actif. La photographie rendue par projection (diapositive) implique une dimension durative où le flux lumineux performe l’image, dénonçant à nouveau la fixité notoire et objective de l’empreinte dans la réception. Enfin l’écran dispense aussi l’image par rayonnement : il l’allume et l’éteint. En saisissant ainsi sous l’angle de leur matérialité les photographies, on en arrive à l’idée qu’il n’y a d’immobilité qu’invisible, à cause de la lumière qui à chaque fois anime l’image pour la rendre visible. The three main ways of viewing photographs (on paper, through a projection and on screen) involve differences in reception, according to the different ways in which light makes images visible. Authors such as Barthes, Truffaut and Guibert share the paradoxical idea according to which light radiation does not cease when a photograph is printed on photographic paper; for those authors, a photograph is less an image than an object, one that remains active. Projecting a photograph (using a slide projector) involves a temporal duration: the luminous flux “performs” the image and, once again, gives the lie to the common notion of the objectivity and stillness of the photographic print at the time of its reception. Lastly, the screen also spreads the image through radiation: it lights it up and switches it off. By thus considering photographs under the angle of their materiality, we can say that there is no stillness in photography but invisible (maybe), because of the light that, each time, makes the image alive at the same time as it makes it visible. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |