Radio-induced occupational diseases recognized in France : Assessment and evolution since 1956

Autor: J.C. Zerbib
Přispěvatelé: Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2018
Předmět:
Zdroj: Radioprotection
Radioprotection, EDP Sciences, 2018, 53 (1), pp.51-60. ⟨10.1051/radiopro/2018002⟩
ISSN: 0033-8451
1769-700X
DOI: 10.1051/radiopro/2018002⟩
Popis: International audience; The aim of this article is to take stock of radiation-induced occupational diseases (OD)recognized in France over the last 60 years. The evaluation of radio-induced OD encounters administrative(non-intuitive) definitions of the terms used in French statistics, such as: recognized diseases, victims anddeaths, the difference between the sum of quarterly statistics and annual statistics. These definitions are suchthat the“annual”data are less than the sum of the data for the four quarters. Also, annual statistics, which areonly to be detailed, only cover 3/4 of the diseases actually recognized, the last quarter remains unknown.These restrictions also concern recognized cancers. As the CNAMTS is the only source of data onoccupational diseases, a quarter of the diseases and cancers are beyond analysis. Since 1993, acomplementary system of recognition of occupational diseases has been created. It makes it possible toextend the recognition by“board”and to examine the cases of diseases that do not meet all the requiredcriteria, but also the cases of diseases that are not included in a board (for example, radiation-induced cancerof the thyroid). For these latter cases, the CNAMTS provides only partial data which reduces thepossibilities of analysis and assessment. During the 60 years studied (1956–2015), there were 19.7recognized radio-induced diseases per year and for the last 22 years 22.2 occupational diseases / year ofwhich 15.3 radio-induced cancers.; Cet article a pour objectif de dresser un bilan des maladies professionnelles (MP) radioinduites reconnues en France au cours des 60 dernières années. L’évaluation des MP radioinduites se heurte aux définitions administratives (non intuitives) des termes utilisés dans les statistiques françaises, tels que : maladies, victimes et décès reconnus, la différence entre la somme des statistiques trimestrielles et les statistiques annuelles. Ces définitions sont telles que les données « annuelles » sont inférieures à la somme des données des quatre trimestres. Aussi, les statistiques annuelles, qui sont seules à être détaillées, ne portent que sur les 3/4 des maladies réellement reconnues, le dernier quart reste inconnu. Ces restrictions concernent également les cancers reconnus. Comme la CNAMTS est l’unique source des données sur les maladies professionnelles, un quart des maladies et des cancers échappent à l’analyse. Depuis 1993, un système complémentaire de reconnaissance des MP a été créé. Il permet d’étendre la reconnaissance par « tableaux » et d’examiner les cas de maladies qui ne répondent pas à la totalité des critères exigés, mais aussi les cas de maladies ne figurant pas dans un tableau (exemple, le cancer radioinduit de la thyroïde). Pour ces derniers cas, la CNAMTS, ne fournit que des données partielles qui réduisent les possibilités d’analyse et de bilan. Durant les 60 années étudiées (1956–2015), Il y a eu 19,7 maladies radioinduites reconnues par an et pour les 22 dernières années 22,2 MP/an dont 15,3 cancers radioinduits.
Databáze: OpenAIRE