La « mauvaise réputation » ou la violence comme moyen de renversement du stigmate

Autor: Dominique Bodin, Sophie Javerlhiac
Přispěvatelé: Laboratoire de Recherche en Sciences Humaines (Lares-Las), Université de Rennes 2 (UR2), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES), Violences, Innovations, Politiques, Socialisations et Sports (VIPS2), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Le Mans Université (UM)-École normale supérieure - Rennes (ENS Rennes)
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Loisir et Société / Society and Leisure
Loisir et Société / Society and Leisure, Taylor and Francis, 2016, 39 (2), pp.238-257. ⟨10.1080/07053436.2016.1198593⟩
ISSN: 0705-3436
1705-0154
DOI: 10.1080/07053436.2016.1198593⟩
Popis: International audience; Each season, 12,600 acts of violence are reported on amateur football pitches. This is a significant figure, but still small compared to the 780,000 official matches played. The identification of violent acts by the ‘Observatoire des Comportements’ at the French Football Federation revealed a number of famous clubs known as ‘problem clubs,’ involved repeatedly in verbal and physical confrontations surrounding the matches. Even if their bad reputation is not always merited, it poses a simple problem: the significance of violent phenomena. Ignorance of the other, the construction of an antagonist identity, the process of rejection, and provocations accompany these matches. Even when these young people behave well, they are the objects of suspicion and rejection, which leads them, through challenge, revenge, or provocation, to behave in a violent manner. The violence thus has an affirmative as well as a confirmatory function and becomes a means of reversing the stigma.; Chaque saison, 12 600 faits de violences sont recensés sur les terrains de football amateur. Chiffre important mais néanmoins dérisoire au regard des 780 000 rencontres officielles jouées. Le recensement des faits violents au sein de l’Observatoire des Comportements géré par la Fédération Française de Football fait apparaître un certain nombre de clubs réputés « à problèmes » impliqués de manière récurrente dans les affrontements verbaux et physiques qui entourent les rencontres. Sans être toujours usurpée cette mauvaise réputation pose un problème simple : celui de la signification des phénomènes violents. Méconnaissance de l’autre, construction identitaire antagoniste, processus de rejets, provocations accompagnent les rencontres. Quand bien même ces jeunes se comportent bien, ils font l’objet de défiance et de rejet les conduisant par défi, provocation ou vengeance à se comporter de manière violente. La violence a alors une fonction affirmatrice tout autant que confirmatoire et devient un moyen de renversement stigmate.
Databáze: OpenAIRE