Le pavot fertile dans les mondes mycénien, grec et romain : réalité et symbolique
Autor: | Germaine Guillaume-Coirier |
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Rok vydání: | 2001 |
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Zdroj: | Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité. 113:999-1044 |
ISSN: | 0223-5102 |
DOI: | 10.3406/mefr.2001.9670 |
Popis: | Le pavot, dont le suc est doté d’un pouvoir analgésique, soporifique et stupéfiant bien connu, sert aussi dans l’alimentation, depuis les temps les plus anciens, pour ses graines oléagineuses très nourrissantes. Comme elles sont minuscules, chaque capsule en contient plusieurs milliers. Cette particularité botanique explique que, même si leur consommation est vite concurrencée par celle des céréales, la représentation de la codia constitue durant des siècles un symbole de fécondité et par là de fertilité, d’abondance. Seule ou associée au blé, elle est tenue à la main ou portée en couronne par Déméter/ Cérès et par des divinités ou des allégories le plus souvent féminines, sans jamais leur servir d’attribut propre. L’image de ce végétal prolifique est largement répandue dans l’art officiel romain comme signe de la prospérité de l’État. Guillaume-Coirier Germaine. Le pavot fertile dans les mondes mycénien, grec et romain : réalité et symbolique. In: Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, tome 113, n°2. 2001. Antiquité. pp. 999-1044. |
Databáze: | OpenAIRE |
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