Anomalies de l'ectro-encéphalogramme en neurologie pédiatrique: à propos de 500 enregistrements à l'Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé (Cameroun)

Autor: Jean Baptiste Bogne, Elie Mbonda, Dominique Enyama, Victor Sini, Séraphin Nguefack, Andreas Chiabi, Paul Cédric Mbonda, Evelyn Mah
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2013
Předmět:
Zdroj: The Pan African Medical Journal, Vol 15, Iss 63 (2013)
Pan African Medical Journal; Vol 15, No 1 (2013)
ISSN: 1937-8688
Popis: Introduction : Cette etude dont le but etait d'evaluer la contribution de l'electroencephalogramme (EEG) en neurologie pediatrique et de determiner les indications pertinentes chez l'enfant de 0 a 15ans. Methodes : Il s'agit d'une etude retrospective et descriptive realisee au laboratoire d'electroencephalographie de l'Hopital Gyneco-Obstetrique et Pediatrique de Yaounde du 1er novembre 2011 au 15 mars 2012. Resultats : L'âge moyen des patients etait de 70.2 mois avec des extremes de 0 et 180 mois. Le sexe ratio etait de 1.04. Cent quatre vingt treize des 500 traces de veille etaient anormaux 41 des 114 traces de sommeil etaient anormaux et 78 des 500 traces realises presentaient un rythme de fond ralenti pour l'âge. Cent cinquante traces presentaient des anomalies epileptiques dont 81 focales, 35 multifocales et 34 des anomalies generalisees. Sur les 137 patients dont l'EEG etait compatible avec une epilepsie, le lobe temporal etait le plus souvent le siege d'anomalies epileptiques avec des epilepsies temporales et des epilepsies a pointes centro-temporales, venaient ensuite le lobe frontal, les epilepsies generalisees, les epilepsies du lobe occipital et l'hypsarythmie. Chez 13 des 150 patients avec des anomalies epileptiques a l'EEG, les anomalies retrouvees ne rentraient pas dans le cadre d'un syndrome epileptique particulier. Lorsque l'epilepsie etait connue, la probabilite d'avoir un trace EEG anormal etait 1,44 fois plus elevee (OR=1.44 (0.83-2.52) meme si la correlation n'etait pas statistiquement significative (p=0.1). En revanche lorsque l'epilepsie etait suspectee, il y avait 3.43 fois plus de risques d'avoir un trace anormal (OR=3.43 (2.27-5.18) avec une correlation statistiquement significative (p< ;0.05). Les convulsions febriles, les mouvements anormaux, le retard psychomoteur, les troubles deficitaires de l'attention avec hyperinesie, la perte de connaissance et les troubles du langage n'etaient pas significativement correles avec un risque accru d'avoir un EEG anormal. Conclusion : L'EEG a un role aussi bien dans la confirmation et la caracterisation de divers syndromes epileptiques et suspicions d'epilepsie que dans la discrimination des manifestations paroxystiques non epileptiques chez l'enfant. Les renseignements cliniques sont indispensables pour une lecture optimale du trace. Key words: Enfants, epilepsies, electro-encephalogramme, Cameroun
Databáze: OpenAIRE