Production d’hydrogène décarboné : la troisième voie

Autor: Laurent Fulcheri
Přispěvatelé: Centre Procédés, Énergies Renouvelables, Systèmes Énergétiques (PERSEE), MINES ParisTech - École nationale supérieure des mines de Paris, Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2020
Předmět:
Zdroj: Responsabilité & environnement : série trimestrielle des Annales des mines
Responsabilité & environnement : série trimestrielle des Annales des mines, Eska, 2020, ⟨10.3917/re1.099.0093⟩
ISSN: 1268-4783
Popis: International audience; L’hydrogène sera très probablement amené à jouer un rôle clé au cours des prochaines décennies. Mal­heureusement, la méthode actuelle de production d’hydrogène à échelle industrielle la plus courante – reformage à l’eau (SMR) – s’accompagne, en moyenne à l’échelle mondiale, de plus de 10 tonnes de CO2eq par tonne d’hydrogène ! L’électrolyse de l’eau est évidemment une option idéale à long terme pour la production d’hydrogène « décarboné » (H2 vert). Malheureusement, la réaction de dissociation de l’eau est extrêmement énergivore. Une troisième voie souvent appelée « H2 bleu », suscite aujourd’hui un intérêt croissant. Cette voie est basée sur la pyrolyse du gaz naturel à haute température pour la coproduction d’hydrogène et de carbone solide. Le principal avantage de cette méthode est qu’elle est thermodyna­miquement beaucoup moins énergivore que la dissociation de l’eau. Des recherches sur la pyrolyse du méthane par plasma thermique sont menées à MINES-ParisTech depuis plus de vingt-cinq ans. La tech­nologie est maintenant mature et une première usine commerciale destinée à la coproduction d’hydrogène et de noir de carbone est aujourd’hui en construction aux États-Unis par Monolith Materials, Inc.
Databáze: OpenAIRE