Unverlässliches Erzählen und romantische Ironie in einem spanischen Roman der Restaurationszeit

Autor: Susanne Greilich
Rok vydání: 2015
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Zdroj: Cahiers d’études germaniques. 68:93-104
ISSN: 2605-8359
0751-4239
DOI: 10.4000/ceg.1450
Popis: Am Beispiel von J. Valeras polyphonem Roman Pepita Jiménez (1874) beleuchtet der Aufsatz die Möglichkeit narrativer Texte, die Lüge nicht nur in Form von Ereignissen und Figuren auf makrostruktureller Ebene einzuführen, sondern vermittels unzuverlässiger Erzähler auch auf der Diskursebene zu etablieren – und somit selbst zu lügen. Nach einem theoretischen Aufriss widmet sich der Aufsatz den Erzählerfiguren des Romans. Dabei wird deutlich, dass in Pepita Jiménez verschiedene Dynamiken wirksam werden: Der Verdacht erzählerischer Unverlässlichkeit entwickelt sich ebenso unabhängig von der Polyphonie des Textes, wie im Zusammenspiel mit ihr. Neben expliziten Erzählerkommentaren und diskrepanten Informationen entsteht der Eindruck erzählerischer Unverlässlichkeit dabei im Besonderen durch das Zusammenspiel von Textsignal und (externer) Erfahrungswelt des Lesers. Abschließend wird umrissen, welche Funktion dem Gebrauch unverlässlichen Erzählens bei Valera im Kontext der spanischen Literatur der Restaurationszeit und ihrer poetologischen Debatten zukam. L’article se propose d’analyser le roman polyphonique Pepita Jiménez (1874) de l’écrivain espagnol J. Valera à la lumière des moyens dont disposent les textes narratifs pour mettre en scène le mensonge. Outre la possibilité d’introduire le mensonge au niveau de la macrostructure, par l’action et par les personnages, un texte narratif peut établir le mensonge au niveau du discours en se servant d’un unreliable narrator : ainsi, le texte lui-même peut devenir menteur. Aux réflexions théoriques succède l’analyse des narrateurs dont se sert le roman. Diverses dynamiques sont à l’œuvre au sein du texte : les soupçons du lecteur de se trouver face à plusieurs narrateurs non fiables sont éveillés par les commentaires explicites, les informations divergentes ainsi que par la différence qui s’établit entre les signaux textuels et l’horizon d’expérience du lecteur. Parfois, la narration non fiable est liée à la polyphonie du texte. En conclusion, l’article évoque la fonction qu’il convient d’accorder à la narration non fiable chez Valera dans le contexte de la Restauration espagnole et de ses débats poétologiques. Taking J. Valera’s polyphonic novel Pepita Jiménez (1874) as an example, the article focuses on the possibilities that narrative texts have to deal with lies and liars. Apart from introducing liars as characters or lies as part of the action on the level of the text’s macrostructure, narrative texts may establish the lie on the discourse level by using an unreliable narrator. By doing so, the text itself can become mendacious. After a brief theoretical overview, the various narrators that can be found in Valera’s text will be analysed. It will be shown that the impression of unreliable narration is the result of explicit narrative comments, discrepant information and differences between textual signals and the reader’s experience horizon. The text’s polyphony can sometimes also play a significant role in the process of unreliable narration. Finally, the function that narrative unreliability had in Valera’s work will be outlined in the context of the Spanish Restoration and its poetological debates.
Databáze: OpenAIRE