Faire marcher le poulet : pourquoi et comment

Autor: Christine Leterrier, Jean-Michel Faure, D Bizeray
Přispěvatelé: Institut Supérieur d’Agriculture de Beauvais (ISAB), Unité de Recherches Avicoles (URA), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
Rok vydání: 2004
Předmět:
Zdroj: Productions Animales 1 (17), 45-57. (2004)
Productions animales
Productions animales, Institut National de la Recherche Agronomique, 2004, 17 (1), pp.45-57
ISSN: 2273-7766
2273-774X
0990-0632
1152-5428
Popis: La fréquence élevée de troubles locomoteurs d’origine multifactorielle pose un important problème de santé dans les élevages commerciaux de poulets de chair à croissance rapide. La forte incidence de ces anomalies de la démarche est en partie due à un manque d’activité physique. Plusieurs facteurs ont un effet sur l’activité des animaux. Le poids individuel pendant les trois premières semaines de vie est corrélé négativement à l’indice global d’activité : les poussins les plus légers semblent donc être les plus actifs. L’augmentation de l’hétérogénéité environnementale (barrières, jouets, sable, nouveaux objets) peut stimuler l’activité de façon temporaire, mais n’est pas suffisante en elle-même pour diminuer les boiteries. Introduire de la complexité dans le programme alimentaire (forme, horaire de distribution, composition) semble beaucoup plus efficace pour stimuler l’activité exploratoire des animaux, mais celle-ci est alors souvent associée à une légère réduction du poids. Les modifications d’activité induites permettent de diminuer les boiteries. Introduire des changements d’aliments stimule l’activité et semble être une voie intéressante de prévention des troubles locomoteurs.
Leg problems in fast-growing chickens (broilers) are a major health problem in commercial conditions. They seem partly due to lack of physical exercise. Several factors can modify broiler activity. Early body weight is negatively correlated with level of activity: the fighter the birds are, the more active they are. Increasing environmental complexity (barriers, toys, sand, new objects) can stimulate temporarily activity, but this is not sufficient to eliminate leg problems. Introducing complexity in diet distribution (shape, feeding schedule, food composition) seems to be much more efficient to stimulate exploratory behavior, but it is often related to a slightly decreased bodyweight. The induced changes in level of activity allow to decrease leg problems. Introducing changes in diet distribution stimulates activity and could be an interesting way to prevent from leg problems.
Databáze: OpenAIRE