Peintures de Périgueux. Édifice de la rue des Bouquets ou la Damns de Vésone II -Les peintures fragmentaires
Autor: | Alix Barbet, Florence Monier, Jean-Pierre Bost, Myriam Sternberg, Claudine Girardy-Caillat, Patricia Dagand, Isabelle Maleyre, Claudine Allag, S. Groetembril, Annie Lefèvre, Jean-François Lefèvre |
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Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2004 |
Zdroj: | Périodiques Scientifiques en Édition Électronique. |
Popis: | The study of the fragmentary paintings permits us to considerably complete our knowledge of painted decoration. Unfortunately, they cannot always be replaced on their original walls. In effect, it is often a question of rubble thrown in the earth which filled in the first state of the residence. An enclosed garden on a black background (hortus conclusus) is typical of the Third Pompeian style, and also a candelabra on a black background over the speckled plinth in Room 39 ; other elements of a trompe-l’œil fluted column with raised stucco may be older. The scenes of munera were reexamined and could belong to the garden wall. They are anterior to the middle of the Second Century A.D. Being on a monumental scale they don’t fit in with their location in a simple private home. The painted inscriptions lead us to believe that they have a commemorative function as an act of evergetism. The careful study of the aquatic fauna painted on the exterior of the central basin of the peristyle came to the conclusion that the animals were more or less faithful representations of Mediterranean marine fauna. The exact function of this rectangular enclosure is disputed : basin for rain water, or hanging garden ? It concerns in any event an exceptional and unique ensemble, of which we have another example in the small basin situated to the north, bordering the street. Finally, the study of the graffiti brings a great deal to the onomastics and particularly to our knowledge of Gens Pompeia in Périgueux. (trad. Ethel Rosenthal) L’étude des peintures fragmentaires complète considérablement notre connaissance des décors, même s’il s’agit souvent de gravats jetés dans le remblai qui a comblé le premier état de la demeure. Parmi les décors orphelins, notons un élément de jardin enclos (hortus conclusus), typique du IIIe style pompéien, d’autres éléments de colonne cannelée en trompe-l’œil et des stucs en relief, peut-être plus anciens. Parmi les décors dont la provenance est connue, le candélabre sur fond noir au-dessus de la plinthe mouchetée en salle 39 rappelle le IIIe style. Les scènes de munera ont été réexaminées et pourraient appartenir au mur du jardin. Elles sont antérieures au milieu du IIe siècle p.C. D’échelle monumentale, elles ne cadrent pas avec une localisation dans une simple maison privée. Les inscriptions peintes donnent à penser qu’elles ont une fonction commémorative d’un acte d’évergétisme. La faune aquatique, peinte à l’extérieur du bassin central du péristyle, fait l’objet d’une étude fine d’identification qui conclut à des représentations assez fidèles de la faune marine méditerranéenne. La fonction exacte de cet enclos rectangulaire est discutée : bassin d’eaux pluviales ou jardin suspendu ? Il s’agit d’un ensemble exceptionnel, dont on a un autre exemple dans le petit bassin situé au nord en bordure de rue. Enfin l’étude des graffiti apporte beaucoup à l’onomastique et enrichit ce que l’on sait déjà sur la gens Pompeia à Périgueux. Barbet Alix, Monier Florence, Bost Jean-Pierre, Sternberg Myriam, Girardy-Caillat Claudine, Dagand Patricia, Maleyre Isabelle, Allag Claudine, Groetembril S., Lefèvre Annie, Lefèvre Jean-François. Peintures de Périgueux. Édifice de la rue des Bouquets ou la Damns de Vésone II -Les peintures fragmentaires. In: Aquitania : une revue inter-régionale d'archéologie, tome 20, 2004. pp. 149-219. |
Databáze: | OpenAIRE |
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