De l’Abbaye Sainte-Geneviève au Lycée Napoléon : l’École centrale du Panthéon (1796-1804)

Autor: Élisabeth Liris
Přispěvatelé: Institut d'histoire de la révolution française (IHRF), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2013
Předmět:
Zdroj: La Révolution française-Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française
La Révolution française-Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française, Institut d'Histoire de la Révolution française, 2013, Pédagogies, utopies et révolutions (1789-1848), ⟨10.4000/lrf.826⟩
ISSN: 2105-2557
DOI: 10.4000/lrf.826⟩
Popis: International audience; At the beginning of the French Revolution, and before in the cahiers de doléances, the question of instruction and education was posed. Creation of Public Instruction Committee the 15th October 1791 begin this adventure. 3 brumaire year IV (20th may 1796), Daunou and the Committee present the “Écoles centrales” project to replace the Old Regime “colleges”. Fourcroy and Chaptal organize replacement of “Écoles centrales” by “Lycées” with le the law of 11 floréal year XI (1st may 1802).; Dès le début de la Révolution et déjà dans les cahiers de doléances, en écho avec le message des Lumières, s’ouvre un immense chantier où l’on travaille à la fois sur l’instruction et sur l’éducation. Cette utopie apparaît bien comme une utopie conquérante, fruit d’un travail collectif réalisé par des représentants du savoir composant le comité d’instruction public, créé dès le 15 octobre 1791 et véritable maitre d’œuvre de cette grande aventure. Daunou, au nom du comité, lors de la 511e séance, présente le projet définitif des écoles centrales le 3 brumaire an IV (20 mai 1796), destinées à remplacer les collèges d’Ancien Régime. 87 écoles centrales seront ouvertes dont trois à Paris : l’École centrale du Panthéon, dans l’abbaye Sainte Geneviève, actuel lycée Henri-IV, l’École centrale de la rue Antoine, dans l’ancienne maison professe des Jésuites, actuel lycée Charlemagne et l’école centrale des Quatre-Nations, sur les lieux du collège crée par Mazarin, actuel Institut de France. L’École centrale du Panthéon, enfant de la Convention, ne correspond plus au nouveau régime. Fourcroy et Chaptal, soucieux de rassurer la bourgeoisie, de former les esprits à la discipline et à l’obéissance, de mettre en place les masses de granite, organisent la suppression des Écoles Centrales, remplacées par des Lycées par la loi du 11 floréal an XI (1er mai 1802).
Databáze: OpenAIRE