Le classement des hôpitaux: une nouvelle manière de rendre des comptes

Autor: Étienne Minvielle, Aurore Schilte
Přispěvatelé: CERMES - Centre de recherche Médecine, Science, Santé Société (CERMES - UMR 8169 / U750), Université Paris-Sud - Paris 11 (UP11)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2007
Předmět:
Zdroj: Gérer et Comprendre. Annales des Mines-Annales des mines. Gérer et comprendre-Gérer & comprendre
Gérer et Comprendre. Annales des Mines-Annales des mines. Gérer et comprendre-Gérer & comprendre, Eska, 2007, 91, pp.36-47. ⟨10.3917/geco.091.0036⟩
ISSN: 0295-4397
2271-7943
DOI: 10.3917/geco.091.0036⟩
Popis: International audience; How to ask those who wield knowledge in a field where trust is essential to account for their actions? This is the crux of the issue in medicine. Not that medical professionals refuse the idea of accountability — on the contrary, the world of medicine has switched from opaque procedures of “self-evaluation” to an overexposure due to the rankings to which the media have given high visibility. Besides, accountability concerns not just expenditures but also the quality of care. Given the proliferation of rankings of hospitals in France, England, the United States and Canada, four forms of accountability have been distinguished depending on whether a person is held accountable to citizens, payers, patients or other professionals. But the situation is continuously shifting. The advantages, drawbacks and circumventions of current hospital rankings lead us to turn toward a new form of accountability that would represent a compromise between “control” over internal controls and the pursuit of democracy.; Demander des comptes à ceux qui détiennent le savoir, dans un domaine où la confiance est essentielle : voilà toute la difficulté de l’application de l'accountability au monde médical. Non pas que ce milieu s’y refuse, mais on est passé de l’opacité de l’autoévaluation à la surexposition des classements, ceux des médias étant les plus visibles. Qui plus est, les comptes doivent être rendus non seulement sur les dépenses, mais aussi sur la qualité des soins. Face à la multiplication des classements d’hôpitaux (en France, en Angleterre, aux États-Unis, au Canada), les auteurs déter- minent quatre formes d’ accountability , selon que les comptes doivent être rendus aux citoyens, aux payeurs, aux patients ou aux professionnels. Mais le mouvement ne cesse pas. Les avantages, les dérives et les contournements des classements inci- tent à se tourner vers une nouvelle forme d’ accountability qui serait un compromis entre la maîtrise d’un contrôle interne et le maintien d’une exigence démocratique.
Databáze: OpenAIRE