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Les migrations de travail vers l’Europe ont toujours jalonné le quotidien des ressortissants du Bénin à l’instar des autres pays en voie de développement. Depuis un certain moment, elles se font avec une certaine acuité au Bénin et particulièrement dans la ville de Cotonou. Ce faisant, les acteurs sociaux qui effectuent ces types de migrations, laissent derrière eux leur famille parfois meurtrie, modifiant ainsi la structure familiale et socioaffective au sein des familles. L’objectif de cette recherche est d’analyser les conséquences des migrations du travail sur la structure familiale et socioaffective des familles concernées dans la ville de Cotonou au Bénin. La démarche méthodologique adoptée est basée sur les techniques de collectes des données telles que la recherche documentaire, les entretiens, le questionnaire, l’observation directe et les récits de vie. Avec un échantillon représentatif de 70 acteurs, la théorie des attentes et des valeurs ont permis d’analyser les résultats empiriques. Les principaux résultats de cette recherche montrent d’abord que la quête du bien-être individuel et familial liée aux conditions de vie précaire et le manque d’emploi amène certains membres de la famille à tenter leur chance en migrant vers l’Europe où la possibilité de réussir socialement et financièrement est plus élevée. Ensuite, le goût de l’aventure et la découverte d’autres réalités conduisent certains à abandonner temporairement ou définitivement leur famille. Enfin, bien que les migrations de travail présentent quelques avantages sur le devenir de certaines familles, il n’en demeure pas moins que implications sont parfoisénormes tant sur la vie individuelle de migrant, que sur la structure familiale dont la stabilité est menacée par l’absence prolongée de l’un des parents. |
