La politique des transports en Tchécoslovaquie dans l’entre-deux-guerres :à la recherche d’un nouvel équilibre dans un contexte de concurrence intermodale
Autor: | Jan Oliva |
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Rok vydání: | 2012 |
Předmět: | |
Zdroj: | Revue d’histoire des chemins de fer. :27-47 |
ISSN: | 1775-4224 0996-9403 |
DOI: | 10.4000/rhcf.1522 |
Popis: | J’examine dans cet article l’évolution de l’organisation des transports publics (sur route, chemins de fer, par eau et aérien) en Tchécoslovaquie en utilisant le concept d’intermodalité qui est l’un des caractères principaux de mes recherches. Une attention particulière est accordée au transport routier et ferroviaire (les deux modes les plus importants), à leurs rapports mutuels et à leur lente intégration au sein du ministère des Chemins de fer tchécoslovaque. Dans les premiers moments qui ont suivi la fondation de l’État tchécoslovaque, le 28 octobre 1918, la priorité des responsables politiques allait aux efforts nécessaires pour assurer à tout prix la stabilité intérieure du pays, le calme et la continuité de la vie quotidienne. Cet effort revenait, sur le plan des transports, à faire fonctionner les réseaux des communications, en particulier celui des chemins de fer, sans encombre. Dans un premier temps, l’ensemble du corpus législatif de la période austro-hongroise a été repris, sa validité prolongée jusqu’à ce que la nouvelle république soit en mesure de les remplacer par ses propres lois, plus adaptées à ses besoins et à son époque. En parallèle, la structure administrative a également été transposée, ce qui, sur le plan des transports, signifiait d’une part la création d’un portefeuille ministériel spécialement dédié aux chemins de fer, et, d’autre part, la répartition des autres responsabilités en la matière entre d’autres ministères. Cette organisation était apparue désuète à certains dès 1918. Par conséquent, la période de l’entre-deux-guerres est ponctuée par diverses tentatives de réformes, plus ou moins réussies, selon le contexte politique et économique général. My aim is to try and examine the evolution of the organization of the public transport (road, railway, water and air) in Czechoslovakia using the concept of intermodality, which is the central thread of my research. The main attention will be given to the road and railway transport, their relationship and their slow integration in the framework of the Czechoslovak Railway Ministry. In the first days after the creation of the Czechoslovakian State, on October 28th, 1918, the priority and main effort of the government was making the country secure, allowing the daily life to go on in peace. This objective meant that the transport networks, and especially the railways, continued to run smoothly. In the first period of the State, the whole legislative body coming from the Austro-Hungarian Monarchy was transposed into the new conditions. Therefore, it remained valid until the new republic would be able to replace it by its own laws, more adapted to its needs as a modern state. In parallel, the Austro-Hungarian administrative structure was transposed as well. This meant, for the transport sector, a ministry dedicated exclusively to the railways, and all other transport modes being scattered among other and various department. This kind of scheme was immediately criticized as outdated. Consequently, the whole interwar period was marked out by regular tentative reforms. |
Databáze: | OpenAIRE |
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