Impact à long terme de la pneumonie à Sars-CoV-2 sur la fonction respiratoire

Autor: Sahnoun, I., bougacha, M., Moussa, I., rejab, S., jebali, R., maherssia, C., Chaker, A., jamelleddine, S., maâlej, S., Douik El Gharbi, L.
Rok vydání: 2022
Předmět:
Zdroj: Revue Des Maladies Respiratoires Actualites
ISSN: 1877-1203
Popis: Introduction La pneumonie à Sars-CoV-2 est pourvoyeuse de séquelles respiratoires avec un retentissement fonctionnel respiratoire. L’objectif de notre étude est d’évaluer le retentissement fonctionnel respiratoire à 3 mois post pneumonie à Sars CoV-2. Méthodes Étude rétrospective longitudinale incluant 70 patients ayant présentaient une pneumonie à SARS CoV-2 confirmée par une RT-PCR et qui ont consulté à 3 mois (M3) post hospitalisation pour l’épisode aiguë. Ces patients ont été recrutés au sein de la consultation de suivi post Covid, au service de pneumologie D de l’hôpital Abderrahmen Mami de l’Ariana, durant une période allant de janvier 2020 à août 2021. Résultats L’âge moyen des patients était de 60,83 ans (28–85 ans) avec une prédominance masculine (58,6 %). Les comorbidités étaient dominées par l’hypertension artérielle (52,9 %) et le diabète (38,6 %). L’obésité a été notée chez 38,6 % des patients avec un IMC moyen à 30,43 kg/m2 [20,99–63,4 kg/m2]. La dyspnée d’effort à M3 était notée dans 34,28 % des patients. Les valeurs moyennes des paramètres fonctionnels aux explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) à M3 étaient respectivement: CVF à 90,94 % (58 %–121,7 %), VEMS à 92,84 % (45 %–125 %), CPT à 88,4 % (64 %–118 %) et DLCO à 76,23 % (35 %–118 %) de la valeur prédite. L’EFR était normale dans 38,6 % des cas. Elle a montré un trouble ventilatoire restrictif chez (5,7 %), un ventilatoire obstructif (2,9 %) et un trouble de la diffusion (44,3 %). Le TM6 a montré une réduction du PM dans 27,1 % des cas. Les patients avec une atteinte sévère (au moins 50 %) au scanner initial avaient une valeur de VEMS moyen plus basses (87,4 versus 97,7 % de la valeur prédite; p = 0,01). Cependant les valeurs de la CVF (p = 0,2), CPT (p = 0,2) et de la DLCO (p = 0,16) étaient similaires quel que soit la sévérité de l’atteinte initiale. Conclusion La baisse de la DLCO constitue l’anomalie fonctionnelle la plus fréquente. Les anomalies fonctionnelles respiratoires persistantes à 3 mois d’une infection à SARS-CoV-2 justifient un suivi large et à long terme.
Databáze: OpenAIRE