Changes in Activity Spaces During the Transition to Adulthood (Montreal, Canada)

Autor: Katherine L. Frohlich, Julie Vallée, Martine Shareck, Anaïs Dubreuil
Přispěvatelé: Géographie-cités (GC (UMR_8504)), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Paris (UP), Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7), Dalla Lana School of Public Health, University of Toronto, Department of Social and Preventive Medicine, University of Montreal
Rok vydání: 2020
Předmět:
Zdroj: Revue Jeunes et Société
Revue Jeunes et Société, Observatoire Jeunes et Société, 2020, 5 (1), pp.71-98
ISSN: 2371-3054
DOI: 10.7202/1070526ar
Popis: Parution en premier lieu dans la Revue Jeunes et Société, Volume 5, numéro 1, 2020 : http://rjs.inrs.ca/index.php/rjs/article/view/191; International audience; School, work, family, and relationship trajectories increasingly deviate from a standard model during the transition to adulthood. In recent years, this complexity has been widely studied by scholars who adopt a life course approach. However, in the context of these studies, little attention has been paid to the influence of spatial practices and changes in activity spaces. Based on a collection of mixed data from the ISIS (Interdisciplinary Study of Inequalities in Smoking) cohort, this article analyzes changes in everyday spatial practices among 1359 young adults from Montreal, in relation to their school, work, family, and relationship trajectories. In 2011, when the participants were between the ages of 18 and 25, their activity locations were, on average, 5.6 km from home. Over the next four years, this distance decreased significantly (-1.1 km), as participants of all ages tended to engage in activities closer to home. However, the trend was much more pronounced among young adults who had experienced typical life course changes such as graduating from school, starting their first job, leaving home, or settling down with a partner. At a time when the transition to adulthood is becoming less and less “chronological,” school, work, family, and relationship trajectories provide keys to understanding changes in everyday spatial practices during this phase of life.; Lors de la transition vers l’âge adulte, les parcours scolaires, professionnels, familiaux et conjugaux se conforment de moins en moins à un modèle commun. Cette non-linéarité des parcours de vie est largement étudiée dans les travaux récents mobilisant le concept de life course, mais elle n’est guère mise en relation avec les pratiques spatiales et l’évolution des espaces d’activité. À partir d’un corpus de données mixtes issues de la cohorte ISIS (Interdisciplinary Study of Inequalities in Smoking), cet article examine les évolutions des pratiques spatiales quotidiennes de 1359 jeunes adultes montréalais en relation avec leurs parcours scolaire, professionnel, familial et conjugal. En 2011, les lieux d’activités des participants (alors âgés de 18 à 25 ans) étaient en moyenne éloignés de 5,6 km de leur domicile. Quatre ans plus tard, cette distance a sensiblement diminué (-1,1 km). Ce resserrement autour du domicile ne varie guère selon l’âge des personnes interrogées. En revanche, il est bien plus marqué pour les jeunes adultes qui ont connu des changements typiques comme l’arrêt des études, l’entrée dans la vie professionnelle, le départ du foyer parental ou l’installation en couple. À l’heure où le passage à l’âge adulte est de moins en moins « chrono-logique », les parcours scolaires, professionnels, familiaux et conjugaux se révèlent être des clefs d’explication pour comprendre les évolutions des pratiques spatiales lors de la transition vers l’âge adulte.
Databáze: OpenAIRE