The noncausal/causal alternation in Swahili

Autor: Nobuko Yoneda
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2023
Předmět:
Popis: Haspelmath (1993) investigates types of noncausal/causal alternation and examines 31 verb pairs in 21 languages, including Swahili, a Bantu language spoken in East Africa. He divides the alternation patterns into causative, anticausative, and non-directed alternations. His data suggest that Swahili is not clearly either a causative or anticausative type of language, since 11 out of these 31 pairs exhibit the causative alternation, while 11 other pairs exhibit the anticausative alternation. However, his analysis does not consider spirantization, a diachronic phonological change where consonants became fricatives in front of high vowels or glides, such as k + y > sh. If such diachronic phonological changes are taken into account when analysing noncausal/causal verb pairs in Swahili, 18 of the 31 pairs can be classified as belonging to the causative correspondence type. This demonstrates a clear causative tendency in Swahili, even more so than in other Bantu languages, such as Matengo and Herero. Comrie (2006) concludes that Swahili is an exception to his hypothesis on the markedness of noncausal/causal distribution, which states that the more spontaneous a noncausal verb, the more unmarked the noncausal verb form. In contrast, the less spontaneous a noncausal verb form, the more unmarked the causal verb form. This study, however, finds that Swahili is not an exception to, but rather a confirmation of Comrie’s hypothesis. Haspelmath (1993) étudie des types d’alternance non causal/causal en examinant 31 paires de verbes dans 21 langues, dont le swahili, une langue bantoue parlée en Afrique de l’Est. Il divise les schémas d’alternance en alternances causatives, anticausatives et non dirigées. Ses données suggèrent que le swahili n’est pas clairement une langue de type causatif ou anticausatif, puisque 11 de ces 31 paires présentent l’alternance causative, tandis que 11 autres présentent l’alternance anticausative. Cependant, son analyse ne tient pas compte de la spirantisation, un changement phonologique diachronique où les consonnes deviennent des fricatives devant des voyelles hautes ou des glides, comme k + y > sh. Si de tels changements phonologiques diachroniques sont pris en compte lors de l’analyse des paires de verbes non causal/causal en swahili, 18 des 31 paires peuvent être classées comme appartenant au type de correspondance causative. Cela démontre une tendance causative claire en swahili, encore plus que dans d’autres langues bantoues, comme le matengo et l’herero. Comrie (2006) conclut que le swahili est une exception à son hypothèse sur le caractère marqué de la distribution non causal/causal, qui stipule que plus un verbe non causal est spontané, plus la forme verbale non causale est non marquée. À l’inverse, moins une forme verbale non causale est spontanée, plus la forme verbale causale est non marquée. Cette étude montre toutefois que le swahili n’est pas une exception, mais plutôt une confirmation de l’hypothèse de Comrie.
Databáze: OpenAIRE