Les entreprises en campagne : Le capitalisme de connivence à l’aune du financement des campagnes électorales à l’île Maurice
Autor: | Lucas Puygrenier |
---|---|
Přispěvatelé: | Centre de recherches internationales (CERI), Sciences Po (Sciences Po)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre de recherches internationales (Sciences Po, CNRS) (CERI) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2021 |
Předmět: | |
Zdroj: | Revue internationale de politique comparée Revue internationale de politique comparée, De Boeck, 2021, 27 (2020/1), pp.43-70. ⟨10.3917/ripc.271.0043⟩ Revue internationale de politique comparée, 27(2020/1), 43-70 (2021-01-06) |
ISSN: | 1370-0731 1782-1533 |
DOI: | 10.3917/ripc.271.0043⟩ |
Popis: | Campaigning firms: Crony capitalism and political funding in Mauritius -- What companies are investing—in both senses of the term—in politics in fast-developing countries such as Mauritius? Through the study of the Mauritian electoral funding by private companies, this article rejects the developmental state model and the notion of autonomy in politics and highlights the crony relations between politicians and several economic sectors on the island. It argues that the establishment of alliances between the political class and specific economic elites can be explained first by the formation of state-capital relations in the long term, in the context of a “sedimented” capitalism, and second, by the need of several companies to ensure the distortion of the market by the state to secure their profit.; Quelles factions du monde des affaires investissent – dans les deux sens du terme – la politique dans un pays en développement rapide comme l’île Maurice ? À travers l’étude du financement des campagnes électorales mauriciennes par les grandes entreprises, cet article s’oppose au modèle de l’État développemental et au postulat d’une autonomie du champ politique pour démontrer la présence de connivences spécifiques entre personnel politique et certains secteurs productifs de l’île. L’argument est que ces proximités différentielles entre élites s’expliquent d’une part par la constitution de relations État-entreprises dans le temps long, au sein d’un capitalisme « sédimenté », d’autre part par le besoin de certains groupes d’intérêt d’obtenir de l’État une distorsion du marché en leur faveur. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |