From medieval beasts to linnean species : around the classification of some species in castral context in the Middle Ages

Autor: Aurélia Borvon, Charles Viaut
Přispěvatelé: Archéologies et Sciences de l'Antiquité (ArScAn), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Université Paris Nanterre (UPN)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l'alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS), Groupe d'Études Remodelage Osseux et bioMatériaux (GEROM), Université d'Angers (UA), Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation médiévale (CESCM), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Poitiers
Rok vydání: 2020
Předmět:
Zdroj: Anthropozoologica
Anthropozoologica, Publications Scientifiques du Muséum, 2020, Appréhender les catégories zoologiques dans les sociétés du passé, 55 (55), pp.145-157. ⟨10.5252/anthropozoologica2020v55a10⟩
ISSN: 0761-3032
DOI: 10.5252/anthropozoologica2020v55a10
Popis: International audience; The research currently conducted on several medieval castle sites in western France, in particular Talmont Castle (Vendée, France) and Thouars Castle (Deux-Sèvres, France), is being carried out in an interdisciplinary manner: the study of bone remains using archaeozoological methods makes it possible to highlight the wide variety of species consumed or used by humans for whatever reason. Wild animals, whether consumed or not, have thus received special attention. The study of feeding practices on these sites is also accompanied by a study of texts relating to animals, their breeding and consumption, whether they are accounts or documents of practice. These documentary sources, which in many cases make it possible to refine the understanding of the archaeological contexts and the economic and social functioning of castle sites, do not lend themselves to an exact comparison on one point: the consideration of the different species. If archaeozoology classifies bone remains according to the canons of contemporary biology, the documents of medieval practice show a discourse that is specific to them and that sometimes differs considerably from the logic of current science. The comparison of these two discourses at the site level allows us to highlight the differences in approach and to question our current interpretations of representations of the animal world in the Middle Ages.; Les recherches menées actuellement sur plusieurs sites castraux médiévaux de l’Ouest de la France, notamment sur le château de Talmont (Vendée) et le château de Thouars (Deux-Sèvres), sont inscrites dans une démarche interdisciplinaire conjuguant les données issues de l’archéozoologie et celles des sources écrites, ce qui permet de mettre en valeur la grande variété des espèces consommées ou utilisées par l’homme. Les animaux sauvages, consommés ou non, ont fait l’objet d’une attention particulière. L’étude des pratiques alimentaires sur ces sites s’accompagne ainsi de l’étude des textes relatifs aux animaux, à leur élevage et à leur consommation, qu’il s’agisse de comptes ou d’actes. Ces documents, qui permettent dans bien des cas d’affiner la compréhension des contextes archéologiques et du fonctionnement économique et social des sites castraux, ne s’accordent pas systématiquement sur un point précis : la considération des différentes espèces. Si l’archéozoologie classe les restes osseux selon les canons de la biologie actuelle, les documents médiévaux de la pratique donnent à voir un discours qui s’éloigne considérablement de ces logiques modernes. La comparaison de ces deux discours à l’échelle de deux sites permet de mettre en lumière les différences d’approche et de questionner les interprétations actuelles des nomenclatures du monde animal au Moyen Âge.
Databáze: OpenAIRE