‘Interrupted Trains of Thoughts: Modernism and Urban Transport—An Aesthetics of Disruption’

Autor: Luget, Maud de
Rok vydání: 2022
Předmět:
Zdroj: Études britanniques contemporaines.
ISSN: 2271-5444
1168-4917
DOI: 10.4000/ebc.12472
Popis: Taking Ford Madox Ford’s Soul of London (1905) as a starting point of an author’s impression of London in the early 20th century, and focusing then essentially on E. M. Forster’s Howards End (1910) as well as on Virginia Woolf’s Mrs Dalloway (1925), this paper contends that the city at the turn of the 20th century was both a disrupted and disrupting environment, which these writers managed to represent by elaborating an aesthetics of interruption, based on an acceptance of disruption as a fruitful force. Modern public transport in that regard played a major role in London’s transformation into an ever more urban, rapid, and crowded space, turned it into quite an ungraspable object for contemporary writers. Depicting this bustling and disorienting urban space became a challenge for our authors, who used urban travel as a vehicle through which both to express and process this disrupting urban life. Both Forster and Woolf thus met the apparently impossible challenge set by Ford, of finding a form to represent this disruptive city, by crafting an aesthetics of interruption—or disruption, which, as these authors demonstrate, turns out to be fruitful in more ways than one. Prenant l’ouvrage de Ford, The Soul of London (1905) comme point de départ d’une réflexion sur la ville au début du xxe siècle, et se concentrant ensuite sur Howards End d’E.M. Forster (1910) et sur Mrs Dalloway de Virginia Woolf (1925), cet article veut montrer combien l’expérience de la ville était déstabilisante pour les auteurs contemporains, qui parvinrent cependant à la représenter à travers une esthétique de l’interruption, fondée sur l’accueil de la déstabilisation comme force. Les transports jouèrent un rôle central dans la transformation de la ville en un espace toujours plus urbain, plus rapide et plus dense. Représenter cet espace tourbillonnant et désorientant devint ainsi un défi pour les auteurs de l’époque, qui se servirent des transports modernes comme d’un véhicule métaphorique au moyen duquel ils purent à la fois exprimer et accepter ces changements sans précédents. Ainsi, tant Forster que Woolf relevèrent le défi lancé par Ford de trouver une forme pour représenter cette ville qui semble dissoudre toute forme, en façonnant cette esthétique de l’interruption — de la déstabilisation, qui s’avère, comme ils le démontrent, être fructueuse à plus d’un titre.
Databáze: OpenAIRE