La possibilité d’une sociologie narrative
| Autor: | Hellégouarch, Sophie, Laé, Jean-François, Madec, Annick, Murard, Numa, Potin, Émilie |
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| Rok vydání: | 2022 |
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| Zdroj: | Revue des sciences sociales. :89-105 |
| ISSN: | 2107-0385 1623-6572 |
| Popis: | Nous voilà attablés à dix mains sur clavier pour écrire ce que rend possible notre écart à la discipline sociologique, une même envie de bouger quelque chose dans l’étau des spécialités académiques, un « vouloir savoir » autrement que nous partageons sur notre site web avec un accent grave pour entrer dans la matière du social, de la vie quotidienne, de la vie ordinaire. D’abord le récit tiré d’une longue enquête suivi d’une courte observation pour illustrer deux modalités de cet « Écouter – Voir » qui nous autorise à passer du « nous » au « je » sans mal dire, le « je » de l’observation directe dans la narration, et le « nous » dans l’action où l’échelle est plus éloignée. Viendra ensuite dans une seconde partie une discussion sur le rapport entre la littérature et la sociologie lorsqu’il s’agit d’ouvrir les yeux sur la pauvreté et le chômage. Pour élargir « les vues », nous avons besoin d’accroître les mots et le langage. Il s’agira enfin dans une troisième partie de pointer les textes qui interrogent les sciences sociales en se tenant à la périphérie de la littérature sans céder à la sanctification de l’œuvre. Here we stand, with our ten hands on the keyboard, to explain how we try to differ from sociology, and how we aim for an opening of the disciplinary constraints, a “desire to know” shared with others on our website, with gravity and emphasis when it comes to dealing with social issues, or with daily, ordinary life. First there is the narrative of a long period of fieldwork, followed by a short period of observation, in order to illustrate this “Listening-Seeing” that allows us to come and go without restriction between “us” and “I,” the “I” of direct observation in the narrative, and the “we” in the narrative of action. In the second part of this paper we discuss the relationship between literature and sociology, arguing for the value of enlarging our perspectives in the case of poverty and unemployement. To widen the perspective one must enlarge words and language. In the third and last part of the paper, we distinguish texts that call out to social sciences by remaining in the periphery of the literature while resisting any sanctification of artistic work. |
| Databáze: | OpenAIRE |
| Externí odkaz: |
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