Les cannes de maïs dans l’alimentation des ruminants. Utilisation des cannes traitées à l’ammoniac et à l’urée par des bovins à besoins modérés

Autor: J.P. Chaise, M. Chenost, L. L’Hotelier, J.M. Boissau, D. Lafaye
Rok vydání: 1991
Předmět:
Zdroj: INRAE Productions Animales. 4:241-246
ISSN: 2273-7766
2273-774X
DOI: 10.20870/productions-animales.1991.4.3.4338
Popis: Les cannes de maïs récoltées en balles rondes derrière la moissonneuse-batteuse et conservées par injection de 3 kg d’ammoniac pour 100 kg de matière sèche de canne peuvent constituer l’essentiel (80 %) de la ration hivernale de génisses laitières à viande en croissance modérée et de vaches à viande en gestation-lactation. Distribuées à volonté en l’état (elles sont déjà grossièrement hachées à la récolte), les quantités qui en sont ingérées, toutefois moins élevées que les spathes traitées (UEB de 1,60 contre 1,30), permettent :- à des génisses laitières et à viande, recevant 1,5 kg de céréales et 100 g de CMV (15-15) soufré par jour, de réaliser des croîts de l’ordre de 400 g/j lorsqu’elles ont 2 ans et de 500 à 600 g/j lorsqu’elles ont un an. Si l’objectif de croissance est plus élevé, il conviendra d’ajouter une source d’azote peu fermentescible (300 à 500 g/j de tourteau de soja) ;- à des vaches à viande en fin de gestation - début lactation recevant 1,5 puis 2 kg de céréales à partir du vêlage et 180 g du même CMV de limiter leur perte de poids entre le vêlage et la mise à l’herbe à 30 kg, perte tout à fait acceptable dans le cas de vêlages précoces. Les performances de reproduction enregistrées sur 3 années d’observation, les condition de vêlage, le poids des veaux à la naissance et leur vitalité ne sont pas affectés.
Databáze: OpenAIRE