Choix thérapeutiques pour la prise en charge du cancer du rectum initialement métastatique : expérience du centre tunisien

Autor: H. Daoud, Noureddine Bouaouina, M. Jebsi, R. Moujahed
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Cancer/Radiothérapie. 20:726-727
ISSN: 1278-3218
DOI: 10.1016/j.canrad.2016.08.037
Popis: Objectif de l’etude Les metastases synchrones sont diagnostiquees dans 15 a 20 % des cancers du rectum et sont hepatiques dans 14 a 30 % des cas. Le cancer rectal initialement metastatique reste un defi therapeutique majeur. L’objectif de ce travail etait de decrire les particularites cliniques, therapeutiques et pronostiques du cancer rectal initialement metastatique. Materiels et methodes Nous avons mene une etude retrospective bicentrique, sur 44 patients suivis pour un cancer du rectum initialement metastatique, dans le service de radiotherapie de l’hopital Farhat-Hached et le centre medical Ibn-Khaldoun de Sousse entre 1995 et 2015. Resultats L’âge moyen etait de 56,23 ans. Les metastases uniques representaient 36 % des cas. Les metastases etaient uniquement hepatiques dans 57 % des cas et pulmonaires dans 11 %, 59 % des patients ont recu une chimioradiotherapie concomitante neoadjuvante. Les doses moyennes etaient de 45 Gy, mais 14 % des patients ont ete traites par le protocole court (25 Gy en cinq seances). Quarante huit pour cent des patients ont eu une resection tumorale, avec des limites tumorales dans 21 % des cas, 9 % ont eu une metastasectomie hepatique et 4,5 % une radiofrequence. Le suivi moyen etait de 18 mois (3–66). Une reponse complete a ete observee respectivement au niveau tumoral et de la metastase dans 39 % et 14 % des cas. Une poursuite evolutive locale et a distance a ete notee chez 29,5 % des patients. Le taux de survie globale etait de 47 % a 2 ans et de 12 % a 5 ans. Conclusion Les patients traites par chirurgie carcinologique avaient survie globale plus longue que ceux non operes. Le protocole court de radiotherapie (cinq seances de 5 Gy) suivi de chirurgie a apporte le meme benefice en termes de survie globale que celui de chimioradiotherapie concomitante neoadjuvante, mais avec moins de toxicite aigue.
Databáze: OpenAIRE