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Resume Souvent evoque comme l’arme du pauvre, le feu est une arme de terreur en raison de sa facilite de mise en œuvre, de son potentiel destructeur et de sa symbolique. Le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, unite des forces d’interventions specialisees (FIS), est regulierement confronte a cette problematique. Le feu represente un parametre operationnel a prendre en compte, en tant qu’arme ou moyen de diversion. Il complexifie les schemas tactiques des FIS et rend plus difficiles les conditions d’un assaut. Outre le soutien de la colonne d’assaut, l’objectif des equipes medicales des FIS est la mise en œuvre de gestes de survie adaptes des la zone d’exclusion ainsi que la gestion du flux d’evacuation des blesses. Aux classiques plaies balistiques penetrantes viennent s’ajouter des brules, intoxiques aux fumees et polytraumatises par defenestration. En raison de contraintes d’emport, les equipes medicales tactiques ont des moyens limites pour ces prises en charge specifiques. Le renfort d’operateurs de premiers secours au combat permet cependant, selon la situation tactique et les contraintes du flux d’evacuation, de realiser une prise en charge ciblee, suivant la doctrine du service de sante des armees. Un abord des voies aeriennes superieures, un remplissage vasculaire ou une analgesie precoce sont ainsi envisageables en zone d’exclusion. Une collaboration etroite entre le medecin responsable des FIS et le Directeur des secours medicaux facilite l’extraction des victimes vers la zone de soutien. En cas de lesions hemorragiques associees, l’evacuation du brule doit se faire prioritairement dans une structure a capacite de damage control surgery. |