La contraception après 40 ans. RPC Contraception CNGOF

Autor: M. Lambert, C. Hocké, E. Begon
Rok vydání: 2018
Předmět:
Zdroj: Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie. 46:865-872
ISSN: 2468-7189
DOI: 10.1016/j.gofs.2018.10.008
Popis: Resume Introduction La prescription d’une contraception apres 40 ans peut parfois se reveler complexe mais elle apparait indispensable dans cette tranche d’âge puisque la fertilite n’est pas nulle et les risques d’une grossesse non negligeables. Elle necessite une evaluation globale de la situation en recherchant les differents facteurs de risque vasculaires et metaboliques ainsi que les pathologies benignes uterines et/ou mammaires deja presentes. Objectif L’objectif de ce travail etait d’elaborer des recommandations pour la pratique clinique concernant la prescription d’une contraception apres 40 ans. Materiels et methodes Une revue systematique de la litterature en langue francaise et anglaise, a propos de la contraception apres 40 ans a ete realisee sur Pubmed, Cochrane Library. Les recommandations des societes savantes internationales ont egalement ete prises en compte (Royal College of Obstetricians and Gynaecologists [RCOG], Faculty of Sexuality and Reproductive Healthcare [FSRH], European Society of Human Reproduction and Embryology [ESHRE], American College of Obstetricians and Gynecologists [ACOG], Society of Obstetrician and Gynecologists of Canada, Center for Disease Control and Prevention, World Health Organization [WHO], Haute Autorite de sante [HAS]). Resultats Aucun moyen de contraception n’est contre-indique sur la seule base de l’âge. Cependant, en raison de l’augmentation des facteurs de risque vasculaires et metaboliques avec l’âge, la contraception estroprogestative et le DMPA ne doivent pas etre une contraception de premiere intention. Le dispositif intra-uterin au cuivre et les progestatifs (voie orale, sous-cutanee, intra-uterine) sont a privilegier car ils offrent une contraception efficace avec de faibles risques de complications. Conclusions La contraception des femmes de plus de 40 ans ne doit pas etre negligee. Les contraceptifs de longue duree d’action et les microprogestatifs oraux sont a proposer en premiere intention. Les patientes dont la contraception est non hormonale pourront l’arreter apres 1 an d’amenorrhee au-dela de 50 ans. Les femmes traitees par contraception estroprogestative devront l’arreter a 50 ans. Les dosages hormonaux realises chez les femmes utilisant une contraception hormonale ne sont pas recommandes. Une fenetre therapeutique doit etre proposee en maintenant une contraception par methode barriere. En cas de persistance d’une activite ovarienne, une contraception non hormonale ou progestative (hors DMPA) pourra alors etre mise en place ou reprise.
Databáze: OpenAIRE