Signes neurologiques mineurs chez les patients schizophrènes et leurs apparentés non malades

Autor: Marie-Chantal Bourdel, H. Slama, Lotfi Gaha, O. Mandhouj, Marie-Odile Krebs, S. Chebel, Anwar Mechri
Rok vydání: 2008
Předmět:
Zdroj: L'Encéphale. 34:483-489
ISSN: 0013-7006
DOI: 10.1016/j.encep.2007.08.009
Popis: Resume Objectifs Comparer la prevalence et les scores des signes neurologiques mineurs (SNM) chez un groupe de patients schizophrenes par rapport a leurs apparentes non malades et a des temoins sains et rechercher les correlations avec les caracteristiques cliniques de la schizophrenie. Methodologie C’est une etude cas-temoins, portant sur 66 patients schizophrenes compares a 31 de leurs apparentes non malades et a 60 temoins sains sans antecedents psychiatriques familiaux. Les trois groupes etaient apparies en fonction de l’âge et du sexe. Les SNM ont ete evalues par l’echelle de Krebs et al. Les patients schizophrenes ont ete cliniquement evalues par le positive and negative syndrome scale (PANSS), les impressions cliniques globales (CGI) et l’echelle d’evaluation globale du fonctionnement (EGF). Resultats La prevalence des NSS etait de 96,9 % chez les patients schizophrenes versus 35,5 % chez leurs apparentes ( p p p = 0,006), aux dimensions negative ( p p = 0,001), a une symptomatologie globale severe a la PANSS ( p = 0,004), a une severite importante de la maladie a la CGI-severite ( p p = 0,002) et a un bas niveau de fonctionnement global a l’EGF ( p = 0,003). Conclusions Les SNM permettent une meilleure caracterisation phenotypique des patients schizophrenes et sont utiles dans l’identification de la vulnerabilite chez leurs apparentes. Les correlations trouvees avec les dimensions negative et de desorganisation de la schizophrenie evoquent l’existence d’une base physiopathologique commune.
Databáze: OpenAIRE