SFP-42 – Urgences – Adolescents en grande difficulté aux urgences pédiatriques

Autor: S. Legras, B. Blanc, H. Zebiche, M. Rodière
Rok vydání: 2008
Předmět:
Zdroj: Archives de Pédiatrie. 15:936
ISSN: 0929-693X
Popis: Le nombre de consultations iteratives des adolescents pour des troubles graves du comportement aux urgences pediatriques augmente, avec pour consequence des difficultes de prise en charge. Ces situations consommatrices de temps mobilisent le personnel paramedical et medical et creent un manque de structures d’accueil adaptees a ces situations. Le but de notre etude est de rechercher les denominateurs communs a ces adolescents pour mieux comprendre le pourquoi de ces situations particulieres afin d’intervenir Methodologie etude retrospective des dossiers des patients vus aux urgences pediatriques de Montpellier du 17/07/2006 au 30/12/06 Resultats 81 patients, 54 filles (66 %), 27 garcons (33 %) representant 0.6 % des passages a l’unite d’accueil des urgences pediatriques (81/12663), de cette cohorte se distinguent 8 adolescents qui ont consulte aux urgences de 4 a 19 fois au cours de cette periode de 5 mois pour des motifs allant de la fugue ou agressivite au foyer, a l’intoxication alcoolique, medicamenteuse ou sous effet de drogues (cannabis), Ces 8 adolescents en grande difficulte ont consomme 63 consultations d’une duree de 2 a 4 heures et ont genere 37 hospitalisations de courte duree aux urgences de 24 a 48 heures. La majorite 87,5 %, sont des filles âgees de 13 a 14 ans, 71,4 % des patients sont descolarises, 87,5 % sont en structures d’accueil pour difficultes socio familiales. Toutes les filles ont une activite sexuelle precoce : entre 11 et 13 ans. Ces adolescents fument du tabac dans 100 % des cas et 67 % occasionnellement du cannabis. Conclusion le denominateur commun de ces conduites a haut risque de delinquance est un desengagement precoce educatif et affectif familial ayant abouti a un placement en famille d’accueil ou foyer. Une prise en charge precoce par les differents acteurs sociaux eviterait le recours tardif a la prise en charge pedopsychiatrique actuelle qui montre ici ses limites.
Databáze: OpenAIRE