P102 Perception du risque de devenir diabétique de type 2 chez des femmes ayant eu un diabète gestationnel et chez leurs médecins traitants

Autor: M. Dolz, E. Gueydon, Véronique Kerlan, J.-M. Malecot, N. Roudaut
Rok vydání: 2009
Předmět:
Zdroj: Diabetes & Metabolism. 35:A52
ISSN: 1262-3636
Popis: Objectif Evaluer en post-partum, chez des femmes ayant eu un diabete gestationnel (DG), leur perception du risque de devenir diabetique, les facteurs l’influencant ainsi que le suivi du metabolisme glucidique par leur medecin traitant et les facteurs l’influencant. Materiels et methodes Etude retrospective chez 131 patientes hospitalisees en endocrinologie et/ou gynecologie pour un diabete gestationnel, en 2005 et 2006, a partir d’un questionnaire patient (regles hygieno-dietetiques et perception du risque), d’un questionnaire medecin traitant et des donnees cliniques. Resultats L’âge moyen etait de 34 ans, l’indice de masse corporelle (IMC) moyen avant la grossesse etait a 26,5 kg/m 2 , la mediane de prise de poids etait a 12 kg. Soixante-six pour cent avaient ete traitees par regime seul et 35 % avaient des antecedents familiaux de diabete de type 2. Cinquante-huit pour cent des femmes s’estimaient a haut risque de devenir diabetique mais 54 % n’avaient pas modifie leur alimentation, 60 % n’avaient pas modifie leur activite physique. La modification des regles hygieno-dietetiques n’etait pas significativement influencee par le traitement du DG (insuline versus regime), ni par l’existence d’antecedents familiaux de diabete, ni par l’IMC avant la grossesse, ni par la prise de poids. Il existait une tendance a ce que les patientes traitees par insuline s’estiment plus a risque de devenir diabetiques ( p = 0,07). Soixante et un medecins traitants nous ont repondu : sur les 29 qui avaient revu leurs patientes, 73 % realisaient un suivi du metabolisme glucidique mais seuls 9 d’entre eux realisaient une hyperglycemie provoquee orale a 75 g. Toutefois, 13 estimaient leurs patientes a haut risque de devenir diabetique de type 2, d’autant plus qu’il existait des antecedents familiaux de diabete de type 2 ( p = 0,1) ou une obesite avant la grossesse ( p = 0,05). Conclusion Il s’agit d’une population a risque de diabete de type 2 identifiee par les patientes et leurs medecins. L’education recue pendant la grossesse semble donc insuffisante pour permettre des modifications durables du mode de vie. Un programme de prevention specifique doit etre envisage.
Databáze: OpenAIRE