Popis: |
Introduction La tuberculose ganglionnaire (TG) est la localisation extrapulmonaire la plus frequente. Elle pose essentiellement un probleme therapeutique. Methodes Nous rapportons une etude retrospective sur une periode de 2 ans (juin 2017–juin 2019), sur les nouveaux cas de tuberculose ganglionnaire pris en charge au Centre de tuberculose de la province de Fkih Ben Saleh, Maroc. Resultats Nous avons collige 168 nouveaux cas de TG, sur 558 cas de tuberculose toute forme confondue, soit 30,10 % des cas. La moyenne d’âge est de 36,83 ans (extremes : 8 mois–88 ans), avec predominance feminine (67,85 %). L’infection VIH est notee dans un cas, et le contage tuberculeux dans 5 cas. La consommation de produits laitiers non pasteurises est retrouvee chez 90 % des malades. Parmi les malades, 73,5 % sont d’origine rurale. Les adenopathies sont cervicales dans 89,88 %, axillaires dans 7,74 %, abdominales et mediastinales dans 1,19 % respectivement. Le diagnostic a ete confirme par biopsie ganglionnaire dans 95,83 % en montrant le granulome tuberculoide avec la necrose caseeuse, par le GenExpert positif dans les crachats dans un cas, et dans le pus des adenopathies fistulisees dans 2 cas, et par la laparoscopie dans un cas. Le regime therapeutique presume par le programme national de lutte antituberculeuse (PNLAT) est 2RHZE/4RH chez l’adulte, et 2RHZ/4RH chez l’enfant. Il n’etait applique que chez 90 cas (53,57 %) et chez 37 cas (22,03 %) la duree du traitement etait de 9 mois, et d’un an chez 35 cas (20,83 %), vue la persistance des adenopathies apres 6 mois du traitement. Le curage ganglionnaire a but therapeutique etait necessaire chez 5 jeunes filles devant la persistance des adenopathies apres un an de traitement bien conduit et en dehors de toue resistance aux anti-bacillaires. L’evolution sous traitement etait bonne dans 90,48 % des cas mais au prix d’une cicatrice residuelle dans 85 % des cas. La reaction paradoxale est notee chez 10 malades, et la rechute tuberculeuse ganglionnaire dans 2 cas. Conclusion La TG pose toujours un probleme therapeutique et necessite des mesures de prevention adequates. |