Description anatomo-pathologique et clinique d’une série française rétrospective de 33 tumeurs corticosurrénaliennes à cellules oncocytaires opérées entre 2000 et 2014 (sous l’égide du réseau COMETE)

Autor: Nathalie Sturm, K. Renaudin, Bertrand Cariou, Jérôme Bertherat, Emmanuelle Leteurtre, A. Alghuzlan, R. Libe, Delphine Drui, Delphine Vezzosi, Olivier Chabre, Sébastien Aubert, Eric Mirallié, S. Smati-Grangeon, Jean-Christophe Lifante, Eric Baudin, Frédérique Tissier, C. Docao
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Annales d'Endocrinologie. 77:291
ISSN: 0003-4266
DOI: 10.1016/j.ando.2016.07.145
Popis: Les tumeurs corticosurrenaliennes oncocytaires (CSO) rares sont des pronostics incertain. La classification Lin-Weiss-Bisceglia (LWB) est la reference [1] . Etude retrospective multicentrique avec recueil des donnees cliniques de patients avec CSO confirme par double relecture anatomopathologique, par les experts du reseau COMETE. Trente-trois patients (18 femmes et 15 hommes) ont ete inclus avec un suivi median de 36 mois, 52 % des tumeurs etaient des incidentalomes, 52 % etaient secretantes (androgeniques : 11/17). Les tumeurs ont ete classees selon LWB : benignes (n = 7), borderline (n = 5) et malignes (n = 21). Les caracteristiques medianes de la population etaient : âge 48 ans (respectivement 37, 51, 48 ans dans les 3 groupes), taille tumorale 7 cm (respectivement 4,5, 9,5, 9,5 cm), poids 156 grammes (respectivement 17, 380 et 103 g). Densite spontanee et SUVmax etaient comparables dans les 3 groupes. Tous ont eu une chirurgie (26 surrenalectomies, 7 chirurgies elargies) permettant une resection tumorale R0. Toutes les tumeurs benignes et borderline avaient un Ki67 5 % et 30 % > 10 %. Douze ont eu un traitement adjuvant par mitotane, 2 une radiotherapie. Un patient a recidive apres 3 mois et est decede de sa maladie (23 mois de suivi), un patient etait M1 synchrone (os) et en vie apres 24 mois de suivi. Ils avaient eu les 3 traitements. Ces 2 cas etaient classes malins, avec Ki67 les plus eleves (respectivement 20 et 15 %). Cette large etude retrospective montre que l’evolution des CSO malins semble indolente. Le Ki67 apparait discriminant dans le pronostic.
Databáze: OpenAIRE