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Nous nous sommes proposés dans ce travail d’étudier la variation saisonnière des acides gras de la chair du muscle blanc dorsal chez trois espèces de sparidés immatures du golfe de Tunis : le sparaillon commun, Diplodus annularis, le sar commun, D. sargus, et le sar à tête noire, D. vulgaris. Les résultats obtenus par chromatographie en phase gazeuse révèlent que les acides gras totaux exprimés en mg/g matière fraîche (MF) présentent les teneurs les plus élevées pendant l’hiver pour les trois espèces étudiées : 2,9 ± 0,2; 1,6 ± 0,3 et 2,5 ± 0,4 mg/g MF du muscle blanc dorsal respectivement chez D. annularis, D. sargus et D. vulgaris. L’étude des différentes familles d’acides gras exprimées en pourcentages des acides gras totaux (%AGT) montre que les acides gras saturés (AGS) et monoinsaturés (AGMI) présentent des teneurs maximales au printemps et en hiver chez l’espèce D. sargus respectivement égales à 65,7 ± 4,6% et 38 ± 8,7%. Pour la famille des acides gras polyinsaturés (AGPI) c’est l’espèce Diplodus annularis qui présente le maximum en été, égal à 49 ± 1%. L’étude détaillée des différents groupes d’acides gras saturés et monoinsaturés indique chez l’espèce Diplodus sargus des teneurs les plus élevées pour les deux acides palmitique (C16 : 0) et oleïque (C18 : 1) respectivement au printemps et en hiver égales à 43,6 ± 3 et 31,9 ± 6%. Par ailleurs, parmi les AGPI, l’acide docosahexaénoïque (C22 : 6) est le plus abondant chez les trois espèces étudiées avec des valeurs maximales observées en été chez les deux espèces D. annularis et D. vulgaris, égales à 22 ± 0,7% et 21,1 ± 1,9%. L’étude statistique de nos résultats montre des différences intersaisonnières significatives entre les différentes valeurs obtenues (p < 0,05). |
