Quand et avec quelles conséquences opérer une tumeur neuroendocrine du pancréas ou du grêle ?
Autor: | R. Sindayigaya, J. Gharios, Elisabeth Hain, Sébastien Gaujoux |
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Rok vydání: | 2020 |
Předmět: | |
Zdroj: | Oncologie. |
ISSN: | 1765-2839 1292-3818 |
DOI: | 10.3166/onco-2019-0048 |
Popis: | Les tumeurs neuroendocrines (TNE) sont des tumeurs rares et peuvent survenir dans tout le tube digestif. On distingue les tumeurs fonctionnelles associées à des symptômes secondaires à l’activité sécrétoire de la tumeur et les tumeurs non fonctionnelles. Tout patient présentant une TNE doit être discuté en RCP RENATEN. Concernant les TNE duodénopancréatiques sporadiques, la chirurgie est nécessaire devant une TNE fonctionnelle ainsi que devant une TNE non fonctionnelle de plus de 2 cm, associées ou non à un retentissement canalaire. Pour les tumeurs supposées peu ou pas agressives, il sera toujours privilégié une stratégie d’épargne parenchymateuse afin d’éviter l’insuffisance pancréatique endocrine et exocrine. Concernant les TNE du grêle, la chirurgie doit être systématiquement envisagée, y compris en cas de métastases ou de carcinose associée afin d’éviter une complication mécanique telle qu’une occlusion. Un curage ganglionnaire comportant au minimum huit ganglions doit être effectué. Ce curage doit être large tout en préservant une vascularisation suffisante afin d’éviter la survenue d’un syndrome de grêle court. |
Databáze: | OpenAIRE |
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