De l’usage des Rayons X en radiologie (diagnostique et interventionnelle), à l’exclusion de la radiothérapie. Rapport et recommandations

Autor: Jean Dubousset, André Aurengo, Daniel Bontoux, Emmanuel Alain Cabanis, Claude Henri Chouard, Gérard Morvan, Francis Brunelle, Charles-Joël Menkes
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine. 200:1693-1707
ISSN: 0001-4079
DOI: 10.1016/s0001-4079(19)30579-5
Popis: RESUME Des leur decouverte (W.C. Roentgen, 1895), les Rayons X font immediatement progresser l’efficacite de la medecine. Aujourd’hui, l’imagerie medicale diagnostique connait un developpement majeur en devenant « interventionnelle », comme aide au geste chirurgical au bloc operatoire. Mais ces radiations « ionisantes », aussi les premieres a traiter le cancer (A. Beclere vers 1900), comportent une dangerosite potentiellement dommageable, surtout chez les enfants et les adultes jeunes, les plus sensibles, comme les personnels medicaux et paramedicaux (accumulation des expositions). Le groupe de travail rappelle les consequences des rayonnements ionisants. Invisibles, ils ne suscitent pas la mefiance. Or, la radioprotection s’impose car l’effet des doses d’exposition recues tout au long de la vie est cumulatif. Les Directives et Recommandations internationales, europeennes et nationales encadrent etroitement la radioprotection, en collaboration avec la Societe Francaise de Radiologie (SFR) en diagnostic autant que pour les actes de radiologie interventionnelle (500.000/an en France). Preoccupee par les conditions de mise en œuvre de cette radioprotection, l’Academie nationale de medecine a communique et invite plusieurs communications a sa tribune, depuis plus de 10 ans. En depit de cela, chirurgien orthopedique infantile, nous observons des manquements frequents aux recommandations officielles. Pourtant, une radioprotection insuffisante est source de complications potentielles pour les patients et les praticiens. La litterature internationale et nos Agences nationales demontrent que, pourtant, la moitie des complications (survenant autrefois en radiotherapie) surviennent aujourd’hui dans les suites d’actes de radiologie interventionnelle ou de diagnostic (dont le dentaire). Ceci nous a conduit a une bibliographie de 20 ans demontrant la realite de la question et au rappel des indications des nouvelles techniques d’imagerie minimisant la dose delivree de rayons X. Cela, en insistant sur celles n’utilisant pas de radiation ionisante (IRM, echographie, techniques optiques), avec leurs indications respectives. Des recommandations en resultent.
Databáze: OpenAIRE