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Contexte et objectifs Les patients atteints de deficits immunitaires primitifs (DIP) ou secondaires (DIS) peuvent recevoir un traitement substitutif de longue duree avec des immunoglobulines sous-cutanees (IgSC). Celles administrees a domicile peuvent necessiter des visites infirmieres et des visites de prestataires pour l’installation/maintenance des pompes a perfusion. Compte tenu des differences de frequence d’administration des SCIg [Hizentra® et Gammanorm®, SCIgs conventionnelles hebdomadaires (cSCIgs) ; HyQvia®, SCIg mensuelle facilitee par la hyaluronidase (fSCIg)], cette etude visait a decrire et comparer les caracteristiques des patients DIP/DIS et l’utilisation des ressources en sante liees a l’administration d’une SCIg. Methodes Cette cohorte retrospective comprenait des patients atteints de DIP/DIS, nouvellement traites (absence d’administration d’Ig au cours des 6 mois precedents) recevant des SCIgs de Q4-2016 a Q2-2018 dans la base du Systeme National des Donnees de Sante (SNDS). Au sein des sous-groupes de patients traites par chaque SCIg, les caracteristiques des patients et les taux mensuels de consommation des differentes ressources en sante (par exemple, visites infirmieres et visites de prestataires pour l’installation/maintenance des pompes a perfusion, doses de traitement …) ont ete decrits. Les ressources en sante liees a l’administration d’une SCIg ont ete comparees a l’aide de modeles de Poisson ajustes sur des caracteristiques cliniques et demographiques des patients. Les risques relatifs et les intervalles de confiance (RR et IC a 95 %) ont ete rapportes. Resultats 2012 patients (534 DIP ; 1 478 DIS) ont ete identifies. Dans les sous-populations DIP et DIS, respectivement : l’âge moyen des patients etait de 54 et 65 ans ; 58 % et 48 % etaient des femmes ; et les co-traitements les plus frequents etaient ceux traitant les troubles digestifs/metaboliques (48 %/57 %) et les antibiotiques (42 %/47 %). Les taux d’utilisation des ressources en sante liees a l’administration d’une SCIg etaient similaires pour tous les patients traites par cSCIg, mais etaient plus eleves que ceux observes chez les patients traites par une fSCIg, en particulier pour les visites infirmieres et pour les visites des prestataires pour l’installation/maintenance des pompes a perfusion : chez les patients atteints de DIP, 2,5 (2,3-2,6) et 3,1 (2,9-3,22) fois plus eleves pour les patients traites avec une cSCIg versus ceux traites avec une fSCIg, respectivement. Chez les patients atteints de DIS, les RR etaient de : 1,6 (1,5-1,6) et 3,1 (3,0-3,3), respectivement. Conclusion Cette etude chez les patients atteints de DIP/DIS a montre que les patients traites par une fSCIg avaient une utilisation des ressources en sante plus faible que celle des patients traites par une cSCIg. |
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