Mauvaise réponse au praziquantel après infestation épisodique par Schistosoma mansoni

Autor: S. Molinier, G. Le Moal, J. L. Perret, P. Kraemer
Rok vydání: 1999
Předmět:
Zdroj: Médecine et Maladies Infectieuses. 29:167-170
ISSN: 0399-077X
DOI: 10.1016/s0399-077x(99)80036-5
Popis: Resume La gravite potentielle d'une bilharziose a Schistosoma mansoni (BSM) impose un traitement eradicateur. Le praziquantel, a la dose de 40 mg/kg en une prise, est actuellement la molecule de choix. Cependant, des resultats moins favorables posent la question d'une modulation therapeutique. Quatorze patients, de retour de la Republique Centrafricaine, ont ete suivis pour BSM et traites par praziquantel a la dose de 40 mg/kg en une fois. Sur les 13 malades revus a 8 mois, cinq (38,5%) avaient gueri (normalisation de la rectoscopie et des biopsies systematiques), cinq (38,5 %) etaient toujours malades (rectoscopie pathologique et œufs aux biopsies) et trois (23 %) presentaient des anomalies a la rectoscopie avec biopsies normales. Les echecs du praziquantel a la dose de 40 mg/kg sont aujourd'hui de plus en plus rapportes. L'amelioration des techniques de diagnostic permettant de mieux definir les criteres de guerison, l'importance de la parasitemie, l'inefficacite du traitement sur les œufs immatures et le jeune âge des patients (virginite du systeme immunitaire) expliquent ces echecs. Dans ces cas, l'augmentation fractionnee du praziquantel a 60 mg/kg est conseillee.
Databáze: OpenAIRE