Paralysie radiale sur syndrome du tunnel radial – à propos d’un cas traité par neurolyse interne et reconstruction du périnèvre

Autor: Mounira Boukredera, Assya Benhabiles
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: Hand Surgery and Rehabilitation. 36:484-485
ISSN: 2468-1229
DOI: 10.1016/j.hansur.2017.10.172
Popis: Les atteintes du nerf radial au niveau du coude et de l’avant bras representent une variete peu frequente mais particulierement interessante de la paralysie radiale. Ces compressions realisent souvent un tableau clinique d’une paralysie radiale basse, leur survenue spontanee et leur symptomatologie fruste posent un probleme diagnostic difficile. L’objectif est de rappeler les structures anatomiques susceptibles d’etreindre le nerf radial le long de son trajet + soutirer les signes pathognomoniques permettant de distinguer une douleur articulaire ou tendineuse d’un tableau de compression nerveuse. Jeune homme âge de 30 ans, travailleur manuel de force, sans aucun antecedent traumatique, traite pour un tennis elbow pendant 6 mois sans aucun resultat, jusqu’a ce que des manifestations neurologiques soient apparues a type de paralysie radiale basse. Le diagnostic d’un syndrome du tunnel radial a ete pose sur des arguments clinique et electriques – sur le plan clinique, la paralysie radiale basse etait nette sans atrophie musculaire. Seule une extension du poignet est restee possible en inclinaison radiale temoignant de l’integrite de la branche motrice de l’extenseur radial du carpe dont l’emergence est bien haute que le tunnel radial. L’EMG a confirme le diagnostic en revelant la presence d’un bloc de conduction a niveau de la branche motrice du nerf radial. L’exploration chirurgicale a decele la presence d’un nevrome de compression. Une liberation intra fasciculaire avec reconstruction de perinevre sous microscope ont ete effectues. La recuperation totale a ete obtenue au bout de quatre mois. Les limites distinctives entre un syndrome du tunnel radial et une epicondylite radiale ou « tennis elbow » ne sont pas tres nettes. La frequence des epicondylalgie fait que leur diagnostic soit toujours au premier plan + ce qui retarde souvent le diagnostic jusqu’a apparition de signes de souffrance neurologique. Au niveau du coude, la branche posterieure motrice peut etre lesee, essentiellement au niveau du court supinateur (Arcade de FROHSE). L’element dynamique est important en particulier au cours de la prono-supination ou le canal radial se retrecit pendant la pronation par enroulement du court supinateur et saillie de la tete radiale. Toute douleur laterale du coude n’est pas forcement une epicondylalgie + lorsqu’elle est rebelle au traitement medical et qui ne guerit pas, elle impose un examen clinique et electrique tres fin et doit faire evoquer a priori le syndrome du tunnel radial.
Databáze: OpenAIRE