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Cette relecture sous l’angle de la psychanalyse littéraire du recueil de nouvelles d’Abomo-Maurin, Des prénoms comme un chapelet de cauchemars, se propose de cerner ce qui justifie l’obsession du voyage géographique chez les personnages féminins. A l’analyse, la quête de thérapie qui s’y dessine, le mode de transport comme une métaphore d’un cabinet analytique et le processus thérapeutique qui s’en suit sont autant de stratégies qui font du voyage finalement non un déplacement dans des ailleurs géographiques mais une bifurcation dans l’intériorité du voyageur. Ainsi, à l’instar d’un thérapeute de l’âme, le voyage permet aux figures périphériques, à l’heure actuelle de la mobilité de s’affranchir des traumatismes antérieurs et de tout entrave à la rencontre de l’altérité et à la construction de nouvelles identités en contexte migratoire. |
